Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix

Mémoire du bienheureux Oscar Arnulfo Romero, martyr, tué à l'autel durant la célébration de l'eucharistie. Mémoire du massacre des fosses ardéatines, survenue en 1944 à Rome, où 335 personnes furent tuées par les nazis. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 24 mars

Mémoire du bienheureux Oscar Arnulfo Romero, martyr, tué à l’autel durant la célébration de l’eucharistie. Mémoire du massacre des fosses ardéatines, survenue en 1944 à Rome, où 335 personnes furent tuées par les nazis.


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Marc 12,28-34

Un scribe qui les avait entendus discuter, voyant qu'il leur avait bien répondu, s'avança et lui demanda : " Quel est le premier de tous les commandements ? " Jésus répondit : " Le premier c'est : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur, et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. " Le scribe lui dit : " Fort bien, Maître, tu as eu raison de dire qu'il est unique et qu'il n'y en a pas d'autre que Lui : l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices. " Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque pleine de sens, lui dit : " Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu. " Et nul n'osait plus l'interroger.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Le passage de l’évangile de Marc que nous venons d’entendre se situe à l’intérieur du ministère de Jésus à Jérusalem. Au milieu de l’hostilité de plus en plus menaçante des chefs du peuple, il y a la demande sincère d’un scribe. Il s’adresse à Jésus pour l’interroger : «Quel est le premier de tous les commandements?». En général tout scribe est un bon connaisseur de la loi, mais cette fois, celui-ci a abordé le Maître non pour le mettre à l’épreuve, mais pour apprendre de lui un enseignement décisif. Et il a bien fait, car personne ne peut être le maître de lui-même. Nous avons tous besoin de demander au Seigneur le sens véritable des Écritures comme de notre propre vie. Malheureusement nous oublions souvent d’écouter les Écritures et de nous recueillir en prière, prétendant connaître déjà comment faire et comment vivre. C’est le péché d’autosuffisance. Nous croyons pouvoir nous passer de Dieu et de sa parole. Ce scribe est là devant nous et c’est au nom de nous tous qu’il interroge: «Quel est le cœur de l’évangile?». Jésus répond que «le premier commandement» est double: aimer Dieu et aimer son prochain. Ce sont deux amours indissociables; bien plus, ils ne forment qu’un seul et unique amour, une même chose. Comme l’écrit l’apôtre saint Jean: «Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment aimera-t-il Dieu qu’il ne voit pas?(1 Jn 4,20). Jésus, qui a aimé Dieu par-dessus tout, plus que sa vie même, et qui a également aimé les hommes par-dessus tout, plus que sa propre vie, nous offre le plus haut exemple d’observance du «premier commandement». Ce scribe, satisfait de la réponse de Jésus, s’entend dire qu’il n’est pas loin du Royaume de Dieu. Ce qui nous a été donné à nous, c’est bien plus que ce qui a été donné à ce scribe. Du moins, apprenons de lui la disponibilité à demander et la promptitude à recevoir.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.