Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 11 février


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Proverbes 18,1-24

Qui vit à l'écart suit son bon plaisir, contre tout conseil il s'emporte.

Le sot ne prend pas plaisir à être intelligent, mais à étaler son sentiment.

Quand vient la méchanceté, vient aussi l'affront, avec le mépris, l'opprobre.

Des eaux profondes, voilà les paroles de l'homme : un torrent débordant, une source de sagesse.

Il n'est pas bon de favoriser le méchant, pour débouter le juste dans un jugement.

Les lèvres du sot vont au procès et sa bouche appelle les coups.

La bouche du sot est sa ruine et ses lèvres un piège pour sa vie.

Les dires du calomniateur sont de friands morceaux qui descendent jusqu'au fond des entrailles.

Quiconque est paresseux à l'ouvrage, celui-là est frère du destructeur.

Une tour forte : le nom de Yahvé! le juste y accourt et il est hors d'atteinte.

La fortune du riche, voilà sa place forte : c'est une haute muraille, pense-t-il.

Avant la ruine, le cœur humain s'élève, avant la gloire, il y a l'humilité.

Qui riposte avant d'écouter, c'est pour lui folie et confusion.

L'esprit de l'homme peut endurer la maladie, mais l'esprit abattu, qui le relèvera ?

Cœur intelligent acquiert la science, l'oreille des sages recherche le savoir.

Le don que fait un homme lui ouvre la voie et le met en présence des grands.

On donne raison au premier qui plaide, que survienne un adversaire, il le démasque.

Le sort met fin aux querelles et décide entre les puissants.

Un frère offensé est pire qu'une ville fortifiée et les querelles sont comme les verrous d'un donjon.

Du fruit de sa bouche l'homme rassasie son estomac, du produit de ses lèvres il se rassasie.

Mort et vie sont au pouvoir de la langue, ceux qui la chérissent mangeront de son fruit.

Trouver une femme, c'est trouver le bonheur, c'est obtenir une faveur de Yahvé.

Le pauvre parle en suppliant, le riche répond durement.

Il y a des amis qui mènent à la ruine, il y en a qui sont plus chers qu'un frère.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Les proverbes sont le miroir de la vie. Ils sont le fruit d’une longue histoire qui reproduit la sagesse d’Israël. C’est pourquoi ils reviennent sans cesse sur les mêmes questions et situations, comme pour encourager notre propre réflexion en approfondissant des aspects de la vie et du comportement qui semblent n’être devenus que des habitudes consolidées, difficiles à vaincre. Car chacun finit par tomber amoureux de soi-même et de ses propres façons de faire et de penser, persuadé qu’il est d’être sur le bon chemin. Il faut écouter toujours les mêmes paroles pour sortir de ses convictions. Il faut écouter assidûment la Parole de Dieu afin de persévérer sur la route du changement de soi-même. Le chapitre 18 attire notre attention surtout sur les sujets de la parole, des querelles et des disputes. La présence de mots tels que lèvres, bouche et langue est constante. Le verset 4 semble une digne introduction à ce thème : « Des eaux profondes, voilà les paroles de l’homme : un torrent débordant, une source de sagesse ». Si un homme est sage, ses paroles sont profondes, car elles puisent non pas en lui-même, mais à une profondeur qui vient du Seigneur et de son enseignement, au point qu’il devient capable de les communiquer comme un torrent qui déborde. La Parole de Dieu nous aide à aller en profondeur, pour ne pas nous arrêter à la surface des choses que nous voyons. L’apparence trompe, elle empêche de comprendre. Le sage est profond dans ses propos et dans sa communication, car il ne parle pas uniquement de lui-même. Au contraire, la bouche et les lèvres du sot produisent des querelles, elles sont une ruine, un piège pour sa propre vie (v. 6-7). « Les querelles sont comme les verrous d’un donjon » dit sagement notre texte pour nous persuader de ne pas nous quereller, tant il est difficile de sortir des litiges : ils nous entourent rendant difficile de trouver, avec autrui, un nouvel accord. Nous ne savons que trop combien ces mots sont vrais. Et il n’est pas vrai que le premier qui parle a raison, mais, ainsi que nous dit le sage : « On donne raison au premier qui plaide, que survienne un adversaire, il le démasque (v. 17). Souvent, après une dispute, on s’enfle d’orgueil. On dirait vraiment que, si on ne se querelle pas, au moins de temps à autre, on n’a pas prouvé que l’on est vivant ni que l’on est fort. Les querelles prouvent seulement que nous sommes arrogants. N’oublions pas que « Mort et vie sont au pouvoir de la langue, ceux qui la chérissent mangeront de son fruit » (v. 21). Par notre langue, nous pouvons sauver et faire mourir. C’est, du reste, justement la Parole de Dieu qui nous fait vivre. Finalement, l’arrogance nous éloigne de tout le monde, surtout du pauvre qui a plus besoin que tout autre d’être entendu : « Le pauvre parle en suppliant, le riche répond durement » (v. 23). Celui qui s’est accoutumé aux querelles et qui ne s’occupe que de son bien-être, va répondre durement à la supplication du pauvre. Le Seigneur nous invite, au contraire, à lui répondre de manière avenante, car c’est l’amour du pauvre qui nous rend enfants du Très-Haut.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER