Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

1 Timothée 2,9-15

Que les femmes, de même, aient une tenue décente ; que leur parure, modeste et réservée, ne soit pas faite de cheveux tressés, d'or, de pierreries, de somptueuses toilettes,

mais bien plutôt de bonnes œuvres, ainsi qu'il convient à des femmes qui font profession de piété.

Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission.

Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence.

C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Ève ensuite.

Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression.

Néanmoins elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Paul sait bien que la façon dont on prie est loin d’être indifférente. Bien plus, l’attitude que les frères ont entre eux au cours de la prière manifeste la qualité de leur vie fraternelle. On pourrait dire que le style de la prière commune décide du style de la vie même de chaque communauté. C’est pourquoi il dicte des dispositions pour prier avec « des mains pieuses », d’un cœur sincère, humble et filial. Les croyants, dans leur prière, doivent être dégagés de toute « colère ou dispute » : ils doivent vivre en paix avec tout le monde, ainsi que l’avait dit Jésus : « Quand donc tu présentes ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis reviens, et alors présente ton offrande » (Mt 5, 23-24). Paul est bien conscient du fait que la rancune entre frères et sœurs est un péché qui empêche la rencontre de Dieu, rendant de ce fait la prière difficile. Il adresse ensuite une exhortation aux femmes : que leur véritable ornement ne soit pas extérieur, mais intérieur, afin que leur beauté se situe au niveau du cœur et non de l’apparence. Pierre aussi écrivait, dans sa Première Lettre : « Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux tressés, de cercles d’or et de toilettes bien ajustées, mais à l’intérieur de votre cœur dans l’incorruptibilité d’une âme douce et calme : voilà ce qui est précieux devant Dieu » (3, 3-4). Paul interdit ensuite de se mettre en avant pour enseigner et pour parler, au cours de la liturgie. Elle n’est pas le lieu de l’exhibition ou du protagonisme de certains, mais le temps où l’écoute doit être prioritaire, avec l’accord des cœurs et la fraternité. L’ordre à observer dans la prière, l’apôtre, ainsi que la première communauté chrétienne toute entière, le reprend des usages de l’Ancien Testament prescrivant que la femme soit soumise à l’homme. C’est une conception liée à des anciennes traditions et à des normes sociales consolidées à l’époque. Elles ne doivent cependant pas mettre en danger ni leur égalité fondamentale devant Dieu ni l’ « égalité des chances » qualifiées pourtant par la sainteté et par la tâche de communiquer à tous l’Évangile. L’honneur attribué à Marie, la Mère de Dieu, souligne le regard qu’on doit porter sur la femme. Et l’ordre de la création (Gn 3, 16) met en lumière la tâche de la maternité que Dieu a confiée à la femme épouse, même s’il faut aussi qu’elle accueille l’Évangile pour devenir une croyante vivant dans la lumière du Seigneur.