Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 28 avril


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Galates 2,1-10

Ensuite, au bout de quatorze ans, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabé et Tite que je pris avec moi.

J'y montai à la suite d'une révélation ; et je leur exposai l'Évangile que je prêche parmi les païens - mais séparément aux notables, de peur de courir ou d'avoir couru pour rien.

Eh bien ! de Tite lui-même, mon compagnon qui était grec, on n'exigea pas qu'il se fît circoncire.

Mais à cause des intrus, ces faux frères qui se sont glissés pour espionner la liberté que nous avons dans le Christ Jésus, afin de nous réduire en servitude,

gens auxquels nous refusâmes de céder, fût-ce un moment, par déférence, afin de sauvegarder pour vous la vérité de l'Évangile...

Et de la part de ceux qu'on tenait pour des notables - peu m'importe ce qu'alors ils pouvaient être ; Dieu ne fait point acception des personnes -, à mon Évangile, en tout cas, les notables n'ont rien ajouté.

Au contraire, voyant que l'évangélisation des incirconcis m'était confiée comme à Pierre celle des circoncis -

car Celui qui avait agi en Pierre pour faire de lui un apôtre des circoncis, avait pareillement agi en moi en faveur des païens -

et reconnaissant la grâce qui m'avait été départie, Jacques, Céphas et Jean, ces notables, ces colonnes, nous tendirent la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion : nous irions, nous aux païens, eux à la Circoncision ;

nous devions seulement songer aux pauvres, ce que précisément j'ai eu à cœur de faire.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après avoir fait le récit de l’appel reçu par Dieu pour annoncer l’Évangile aux païens, Paul écrit aux Galates qu’il est retourné de nouveau à Jérusalem pour se confronter aux autres apôtres. Il sait bien, en effet, que le « charisme » reçu de Dieu est pour l’édification de l’Église et non pour s’assurer des réalisations personnelles. Il retourne à Jérusalem au bout de quatorze ans de ministère. Barnabé et Tite l’accompagnent. Le premier (« fils de la prophétie ») était un juif de Chypre, probablement doué de l’esprit de prophétie, qui connaissait la communauté de Jérusalem, où il s’était rendu dès les premiers temps en gagnant la confiance des apôtres. Tite, en revanche, était un Grec d’origine païenne et non circoncis. Paul, en l’emmenant avec lui, voulait montrer concrètement les fruits de la prédication aux païens. Il discute de tout cela avec les « colonnes » de la communauté, précisément, pour éviter de « courir pour rien ». Ce n’est pas que Paul eût douté de l’Évangile qu’il prêchait, bien au contraire. Il savait toutefois que c’est dans la communion que se construit l’Église et non dans une démarche personnelle. À Jérusalem, il débat librement avec les apôtres sur la valeur de la loi. Les Actes en résument ainsi l’exposition : « Frères, vous le savez : dès les premiers jours, Dieu m’a choisi parmi vous pour que les païens entendent de ma bouche la parole de la Bonne Nouvelle et embrassent la foi. Et Dieu, qui connaît les cœurs, a témoigné en leur faveur, en leur donnant l’Esprit Saint tout comme à nous. Et il n’a fait aucune distinction entre eux et nous, puisqu’il a purifié leur cœur par la foi » (Ac 15, 7-9). L’assemblée, écrit Luc, écouta en silence Paul et Barnabé qui racontaient « tout ce que Dieu avait accompli par eux de signes et prodiges parmi les païens » (Ac 15, 12). Paul put en tout cas réfuter ces « faux frères » qui repoussaient sa mission au milieu des païens en soutenant qu’ainsi ils n’auraient pas seulement divisé la communauté chrétienne, mais l’auraient rendue esclave de la loi. De l’avis de Paul, ceux-là ne devaient pas même être appelés frères, car, selon leurs convictions, « la liberté que nous avons dans le Christ » aurait elle-même été mise en doute. C’est pourquoi l’apôtre écrit : « nous refusâmes de céder, fût-ce un moment, par déférence, afin que la vérité de l’Évangile demeurât parmi vous ». Paul obtint la confirmation de son action pastorale de la part des apôtres, lesquels (et il est singulier de le souligner) ne lui firent qu’une seule recommandation : « nous devions seulement songer aux pauvres ». Paul conclut : « ce que précisément j’ai eu à cœur de faire ». Il est sans doute significatif qu’à la conclusion d’un débat théologique et pastoral d’une gravité remarquable, l’accord se fasse sur l’urgence de « songer aux pauvres ». L’amour, cœur de la foi chrétienne et donc du salut, trouve dans le souci des pauvres l’un de ses points centraux.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER