Parole de Dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière pour l'Eglise
Jeudi 7 juin


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je suis le Bon Pasteur,
mes brebis entendent ma voix.
Elles deviendront un seul troupeau
et un seul enclos.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Thessaloniciens 4,13-18

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez ignorants au sujet des morts ; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n'ont pas d'espérance.

Puisque nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les emmènera avec lui.

Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis.

Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ;

après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours.

Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je vous donne un commandement nouveau:
aimez-vous les uns les autres.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après avoir exhorté les Thessaloniciens à vivre de manière digne de la vocation reçue, Paul parle de la destinée des défunts. Il n’est pas bon de demeurer dans l’incertitude ainsi que le sont ceux qui ne croient pas. Évidemment, un climat de tristesse devait ternir l’espérance des Thessaloniciens. Paul leur écrit que, de même que nous ne nous attristons pas de notre mort, en sachant que nous ressusciterons, de même nous ne devons pas « nous désoler » pour ceux qui sont morts. Ils ressusciteront eux aussi. La douleur causée par la mort de nos proches ne doit pas nous livrer au désespoir. L’espérance chrétienne ne se fonde pas sur des théories philosophiques, mais sur la certitude de la résurrection de Jésus. C’est ce que nous ont transmis les apôtres par leur prédication, après en avoir été témoins : « celui qui était mort » vivait réellement au milieu d’eux, en chair et en os, bien que d’une manière spirituelle. Tout cela ne fait pas partie de la nature, on n’y accède que par la foi. Du mystère de la résurrection de Jésus, on passe à notre propre résurrection et à celle de ceux qui nous ont précédés. Paul écrit aux Philippiens que nous attendons « le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu’il a de pouvoir même se soumettre toutes choses » (Ph 3, 20-21). La création sera alors délivrée de « l’esclavage de la corruption » (Rm 8, 21) et nous aurons un « corps spirituel » (animé par l’Esprit Saint, 1 Co 15, 44). Tous, tant ceux qui sont encore sur cette terre que ceux qui sont déjà morts, nous puisons notre espérance dans la résurrection de Jésus. Sans doute certains parmi les Thessaloniciens pensaient-ils que ceux qui étaient déjà morts ne participeraient pas à la « parousie » qu’ils imaginaient d’ailleurs imminente. Paul explique que la résurrection des morts concerne tous les croyants. La « deuxième venue » du Christ ressuscité ne sera pas autre chose que la pleine manifestation de sa Pâque déjà accomplie. L’« ordre » de l’éternité, qui est le Christ lui-même, concerne avant tout ceux qui sont déjà morts, puis « nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs ». « Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours » (4, 17). Paul ne dit rien au sujet d’une fin tragique du monde et du péché, mais il ne dit rien non plus du monde nouveau ni d’une nouvelle existence. Car la fin de l’histoire n’adviendra que lorsque nous serons tous avec le Christ. Paul nous exhorte à nous laisser consoler par ces paroles. L’avenir est déjà commencé avec la résurrection du Christ.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER