Mémoire de saint Gilles, un moine venu d'Orient, qui vécut en France et devint père d'un grand nombre de moines. La Communauté de Sant'Egidio a pris le nom d'une église de Rome qui lui est dédiée. Souvenir du début de la deuxième guerre mondiale et prière pour la fin de toutes les guerres. L'Église orthodoxe commence aujourd'hui son année liturgique. Lire plus
Mémoire de saint Gilles, un moine venu d’Orient, qui vécut en France et devint père d’un grand nombre de moines. La Communauté de Sant’Egidio a pris le nom d’une église de Rome qui lui est dédiée. Souvenir du début de la deuxième guerre mondiale et prière pour la fin de toutes les guerres. L’Église orthodoxe commence aujourd’hui son année liturgique.
Lecture de la Parole de Dieu
Alléluia, alléluia, alléluia.
Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Jude 1,5-7
Je veux vous rappeler, à vous qui connaissez tout cela une fois pour toutes, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple de la terre d'Égypte, a fait périr ensuite les incrédules.
Quant aux anges, qui n'ont pas conservé leur primauté, mais ont quitté leur propre demeure, c'est pour le jugement du grand Jour qu'il les a gardés dans des liens éternels, au fond des ténèbres.
Ainsi Sodome, Gomorrhe et les villes voisines qui se sont prostituées de la même manière et ont couru après une chair différente, sont-elles proposées en exemple, subissant la peine d'un feu éternel.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.
Alléluia, alléluia, alléluia.
L’apôtre met en garde la communauté contre les faux maîtres. Il avertit les croyants pour qu’ils sachent que ceux-là ont déjà été jugés par Dieu, et rappelle trois exemples du Premier Testament, afin que la communauté se défende contre eux. On pourrait dire que, comme il advint à Jésus lors des tentations au désert, l’Écriture est la force que les chrétiens ont à leur disposition pour vaincre toute tentation. Dans sa Deuxième Lettre - qui présente de grandes similitudes avec celle-ci -, l’apôtre Pierre donne lui aussi des exemples tirés des Écritures pour montrer que la condamnation de ceux qui veulent éloigner les croyants des enseignements apostoliques est déjà venue. Du reste, les vicissitudes des chrétiens surviennent au sein même de cette histoire du salut décrite par la Bible. L’interprétation spirituelle voit dans les événements anciens la figure des faits actuels. C’est ainsi que les faux maîtres, qui cherchent à présent à diviser la communauté, vont subir le même sort que ces Hébreux qui demeurèrent incrédules après leur sortie d’Égypte : ils furent tous exterminés. Les faux maîtres seront enchaînés comme le furent les anges qui trahirent le Seigneur. Leur récompense sera la même que celle des villes de Sodome et Gomorrhe qui furent enlevées de la surface de la terre du fait de leur méchanceté et de leur inhospitalité. L’apôtre sait bien que la communion fraternelle dans l’unique foi est le trésor le plus précieux que nous ayons et qu’il faut la garder avec beaucoup de soin et d’attention.
La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).
Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".
Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.
Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).
La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.
Pour les malades, à la mémoire des défunts, pour la paix
