Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 19 février


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

1 Corinthiens 3,1-9

Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des êtres de chair, comme à de petits enfants dans le Christ.

C'est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide ; vous ne pouviez encore la supporter. Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant,

car vous êtes encore charnels. Du moment qu'il y a parmi vous jalousie et dispute, n'êtes-vous pas charnels et votre conduite n'est-elle pas tout humaine ?

Lorsque vous dites, l'un : " Moi, je suis à Paul ", et l'autre : " Moi, à Apollos ", n'est-ce pas là bien humain ?

Qu'est-ce donc qu'Apollos ? Et qu'est-ce que Paul ? Des serviteurs par qui vous avez embrassé la foi, et chacun d'eux selon ce que le Seigneur lui a donné.

Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui donnait la croissance.

Ainsi donc, ni celui qui plante n'est quelque chose, ni celui qui arrose, mais celui qui donne la croissance : Dieu.

Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un, mais chacun recevra son propre salaire selon son propre labeur.

Car nous sommes les coopérateurs de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Paul rappelle aux chrétiens de Corinthe qu’ils en sont encore aux débuts de leur chemin spirituel. En utilisant l’image efficace de la mère qui, à son enfant encore tout petit, donne du lait à boire et non une nourriture solide, l’apôtre fait preuve d’une grande sagesse pastorale. En effet, il ne s’agit pas seulement de vérités à apprendre par cœur, mais d’une maturation intérieure, d’une croissance dans la connaissance et dans l’amour qui exige une sagesse remarquable et une patience pastorale. L’obstacle que rencontrent le Seigneur, le responsable pastoral et chacun de nous qui sommes appelés à « grandir », c’est notre « chair », c’est-à-dire les jalousies, les querelles et l’orgueil qui président à nos pensées et à nos comportements : c’est de là que proviennent les atteintes à la communion et les ruptures qui minent l’unité de la communauté et par conséquent sa vie même. Paul avertit à nouveau les chrétiens de ne pas porter atteinte à l’unité de la communauté, qui est le corps du Christ. Pour cela, les disciples ne doivent pas se laisser conduire par leurs instincts (l’orgueil, l’égocentrisme, l’autosuffisance, l’avarice, l’entêtement, et autres) qui les séparent les uns des autres et surtout les éloignent de l’Esprit du Seigneur qui seul peut faire grandir la communauté selon l’Évangile. Paul rappelle qu’il n’y a qu’un seul et véritable maître, un seul vrai pasteur de la communauté, Jésus. Il rappelle qu’il n’y a qu’un seul père de tous, le Seigneur. Les croyants, au-delà du service auquel chacun est appelé par le Seigneur, sont tous serviteurs ; nul n’est maître de la communauté, nul ne la possède, nul ne doit imposer aux autres son rythme, ses habitudes, ses traditions. Nous sommes tous appelés à être « coopérateurs de Dieu » pour l’édification de « l’édifice de Dieu ». Et chacun doit coopérer à cette construction avec les charismes qu’il a reçus du Seigneur. Paul rappelle qu’il faut prendre garde à la manière dont on bâtit la famille de Dieu, en ayant bien à l’esprit que l’unique fondement solide et véritable de l’Église est l’Évangile.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.