Parole de Dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens. La tradition se souvient d'eux comme deux médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire particulière de tous ceux qui se consacrent au soin et à la guérison des malades. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière pour l'Eglise
Jeudi 26 septembre

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens. La tradition se souvient d’eux comme deux médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire particulière de tous ceux qui se consacrent au soin et à la guérison des malades.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je suis le Bon Pasteur,
mes brebis entendent ma voix.
Elles deviendront un seul troupeau
et un seul enclos.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Jéremie 39,1-18

La neuvième année de Sédécias, roi de Juda, le dixième mois, Nabuchodonosor, roi de Babylone, vint attaquer Jérusalem avec toute son armée et ils en firent le siège.

La onzième année de Sédécias, au quatrième mois, le neuf du mois, une brèche fut pratiquée dans la ville.

Tous les officiers du roi de Babylone, ayant fait leur entrée, établirent leurs quartiers à la porte du Milieu Nergalsaréser, Samgar-Nébo, Sar-Sekim, haut dignitaire, Nergalsaréser, grand mage, et tous les autres officiers du roi de Babylone

Dès qu'ils les virent, Sédécias, roi de Juda, et tous ses guerriers s'enfuirent et sortirent de la ville, de nuit, vers le jardin du roi, par la porte entre les deux murs; ils prirent le chemin de la Araba.

Mais les troupes chaldéennes les poursuivirent et atteignirent Sédécias dans les plaines de Jéricho. L'ayant fait prisonnier, on l'emmena à Ribla, au pays de Hamat, auprès de Nabuchodonosor, roi de Babylone, qui le fit passer en jugement.

Le roi de Babylone fit égorger à Ribla les fils de Sédécias sous ses yeux. De même, le roi de Babylone fit égorger tous les notables de Juda.

Puis il creva les yeux de Sédécias et le mit aux fers pour l'emmener à Babylone.

Les Chaldéens incendièrent le palais royal et les maisons des particuliers; ils abattirent les remparts de Jérusalem.

Nebuzaradân, commandant de la garde, déporta à Babylone le reste de la population laissée dans la ville, les transfuges qui s'étaient rendus à lui et le reste des artisans.

Au contraire, Nebuzaradân, commandant de la garde, laissa au pays de Juda ceux du peuple qui étaient pauvres et ne possédaient rien; en même temps, il leur distribua des vignes et des champs.

Au sujet de Jérémie, Nabuchodonosor, roi de Babylone, avait donné cet ordre à Nebuzaradân, commandant de la garde

"Prends-le, aie l'œil sur lui, ne lui fais aucun mal, mais traite-le comme il te le demandera."

Il avait confié cette mission à Nebuzaradân, commandant de la garde, Nebushazbân, haut dignitaire, Nergalsaréser, grand mage, et tous les officiers du roi de Babylone.

Ils envoyèrent des gens pour tirer Jérémie de la cour de garde et le confièrent à Godolias, fils d'Ahiqam, fils de Shaphân, pour le conduire à la maison, et il demeura au milieu du peuple.

Tandis que Jérémie était enfermé dans la cour de garde, la parole de Yahvé lui avait été adressée en ces termes

Va-t'en dire au Kushite Ebed-Mélek : Ainsi parle Yahvé Sabaot, le Dieu d'Israël. Voici, je vais accomplir contre cette ville mes paroles chargées de malheur et non de bonheur. Ce jour-là, elles se réaliseront sous tes yeux.

Mais je te délivrerai ce jour-là oracle de Yahvé et tu ne seras pas livré aux mains des gens qui te font trembler.

Oui, assurément je te ferai échapper : tu ne tomberas pas sous l'épée, tu auras ta vie comme butin, car en moi tu as mis ta confiance, oracle de Yahvé.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je vous donne un commandement nouveau:
aimez-vous les uns les autres.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Dans Jérusalem, désormais tombée aux mains des Chaldéens, il semble ne plus y avoir de place pour l’espérance. Depuis l’occupation, les Chaldéens se conduisent en maîtres, bien qu’en réalité ils ne le soient pas. Le Dieu d’Israël demeure l’unique Seigneur de Jérusalem et de la terre entière. C’est lui qui ne cesse de décider du sort de l’histoire et de la conduire. C’est entre ses mains qu’est placée aussi l’histoire de chaque homme et de chaque femme. Il est vrai que Sédécias, emprisonné et capturé par Nabuchodonosor, roi de l’empire néo-babylonien, subit le sort cruel que Jérémie lui avait prophétisé. Sédécias n’a pas écouté la voix de Dieu, préférant se fier aux chefs du peuple qui avaient choisi de faire la guerre, refusant tout dialogue en vue de la paix. Le résultat tragique a été la destruction de Jérusalem, devenue un lieu de mort et un désert de foi. La résistance insensée du roi de Juda a mené le peuple à la captivité et Jérusalem à la destruction. Le début du livre des Lamentations, que la tradition grecque de la Septante attribue à Jérémie, exprime bien la condition dans laquelle se trouve Jérusalem : « Quoi ! Elle est assise à l’écart, la Ville populeuse !... Elle passe des nuits à pleurer et les larmes couvrent ses joues... car le Seigneur l’a affligée pour ses nombreux crimes » (1, 1.2.5). Jérémie et l’eunuque Ebed-Mélek obtiennent le salut parce qu’ils se sont fiés au Seigneur. Le prophète et le serviteur du roi ont confiance en Dieu et voient leurs vies épargnées. Le Seigneur dit : « Oui, assurément je te ferai échapper : tu ne tomberas pas sous l’épée, tu auras ta vie comme butin, car en moi tu as mis ta confiance » (v. 18). Celui qui s’en remet au Seigneur est sauvé de la mort, ainsi que le chante le psalmiste : « Le Seigneur est ma force et mon rempart, mon cœur lui fait confiance » (28, 7). La substance de la foi est l’expérience de la confiance dans le Seigneur, de l’abandon entre ses mains. C’est la foi qui rend possible ce qui paraît impossible aux yeux des hommes. Celui qui se fie au Seigneur ne sera pas confondu, comme l’Écriture ne cesse de nous le dire.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.