Parole de Dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière pour l'Eglise
Jeudi 28 novembre


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je suis le Bon Pasteur,
mes brebis entendent ma voix.
Elles deviendront un seul troupeau
et un seul enclos.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Maccabées 15,25-41

Le roi Antiochus campait devant Dôra, dans le faubourg, faisant avancer continuellement les détachements contre la ville et construisant des machines. Il bloquait Tryphon de sorte qu'on ne pouvait ni sortir ni entrer.

Simon lui envoya 2000 hommes d'élite pour prendre part au combat, avec de l'argent, de l'or et un matériel considérable.

Il ne voulut pas les recevoir; bien plus, il révoqua tout ce dont il avait convenu avec Simon auparavant et il devint tout autre à son égard.

Il lui envoya Athénobius, un de ses amis, pour conférer avec lui et lui dire : "Vous occupez Joppé, Gazara et la Citadelle qui est à Jérusalem, villes de mon royaume.

Vous avez dévasté leurs territoires, vous avez fait beaucoup de mal au pays et vous vous êtes rendu maîtres de nombreuses localités de mon royaume.

Rendez donc maintenant les villes que vous avez prises et les impôts des cantons dont vous vous êtes emparés en dehors des limites de la Judée.

Ou bien donnez à leur place 500 talents d'argent et, pour les dévastations que vous avez commises et pour les impôts des villes, 500 autres talents; sinon, nous viendrons vous faire la guerre."

Athénobius, ami du roi, vint à Jérusalem et vit la magnificence de Simon, son buffet garni de vases d'or et d'argent et tout l'apparat dont il s'entourait. Il en fut stupéfait et lui fit connaître les paroles du roi.

Simon lui répondit en ces termes : "Ce n'est point une terre étrangère que nous avons prise ni des biens d'autrui que nous avons conquis, mais c'est l'héritage de nos pères : c'est injustement que nos ennemis l'ont possédé un certain temps.

Mais nous, trouvant l'occasion favorable, nous récupérons l'héritage de nos pères.

Quant à Joppé et à Gazara que tu réclames, ces villes faisaient beaucoup de mal au peuple et désolaient notre pays, pour elles nous donnerons cent talents." L'envoyé ne lui répondit mot.

Il s'en revint furieux chez le roi et lui fit connaître la réponse et la magnificence de Simon, bref, tout ce qu'il avait vu, ce qui mit le roi dans une grande colère.

Or Tryphon, étant monté sur un bateau, s'enfuit à Orthosia.

Le roi institua Kendébée épistratège de la Zone Maritime et lui confia une armée de fantassins et de cavaliers.

Il lui donna l'ordre de camper en face de la Judée et lui enjoignit de construire Kédrôn, de consolider ses portes et de guerroyer contre le peuple; quant au roi il se mit à la poursuite de Tryphon.

Kendébée se rendit à Iamnia et ne tarda pas à provoquer le peuple, à envahir la Judée, à faire des prisonniers et à massacrer.

Il rebâtit Kédrôn et y cantonna des cavaliers et des fantassins pour opérer des sorties et patrouiller sur les chemins de Judée, comme le roi le lui avait ordonné.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je vous donne un commandement nouveau:
aimez-vous les uns les autres.

Alléluia, alléluia, alléluia.

L’auteur reprend son récit à partir du siège de Dôra établi par Antiochus, un siège auquel Simon participa en envoyant une quantité considérable d’hommes et de matériel. Pour toute réponse, le roi envoya à Simon Athénobius, l’un de ses émissaires pour lui demander la restitution des zones que les juifs avaient conquises, ou sinon des indemnités : « Rendez donc maintenant les villes que vous avez prises et les impôts des cantons dont vous vous êtes emparés en dehors des limites de la Judée. Ou bien donnez à leur place 500 talents d’argent et, pour les dévastations que vous avez commises et pour les impôts des villes, 500 autres talents; sinon, nous viendrons vous faire la guerre » (v. 30-31). Simon répondit à Athénobius en justifiant sa prise de possession des territoires mentionnés sur la base de leur appartenance à Israël, avant que l’ennemi ne les leur retire. Malgré les exigences concrètes de la politique séleucide, les Macchabées, en yahvistes véritables, n’avaient jamais accordé la possession de la terre sainte à des peuples étrangers. Simon était toutefois prêt à payer une indemnité pour Joppé et pour Gazara. Mais lorsque son envoyé revint avec la réponse, le roi se fâcha. Entre temps, Tryphon, bien qu’encerclé, avait réussi à s’échapper et à rejoindre le port d’Orthosias, une ville de la côte phénicienne située au nord de Tripolis. Antiochus, irrité par la réponse de Simon (tout en cherchant Tryphon qu’il trouva enfin à Apamée où l’ayant capturé il le tua) chargea Kendébée, un haut fonctionnaire de la cour, d’organiser la région le long de la côte phénicienne dans le but d’en faire une base d’attaque contre le peuple juif. Celui-ci commença en effet à réorganiser l’endroit et à livrer des attaques contre les juifs : « Kendébée se rendit à Iamnia et ne tarda pas à provoquer le peuple, à envahir la Judée, à faire des prisonniers et à massacrer. Il rebâtit Kédrôn et y cantonna des cavaliers et des fantassins pour opérer des sorties et patrouiller sur les chemins de Judée, comme le roi le lui avait ordonné » (v. 40-41). Le chapitre se conclut en interrompant brusquement le récit en son milieu pour le reprendre au chapitre suivant. Mais il apparaît de plus en plus clairement que, dans l’action de défense du peuple, les motifs religieux diminuent au profit de motifs qui sont davantage liés à la soif de pouvoir qui finit même par gagner ceux qui suivent les Macchabées.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER