Parole de Dieu chaque jour

Prière avec les saints
Parole de dieu chaque jour

Prière avec les saints

Prière pour l'unité des Églises. Mémoire particulière des Églises et communautés ecclésiales de la Réforme (luthériennes, réformées, méthodistes, baptistes, pentecôtistes). Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec les saints
Mercredi 22 janvier

Prière pour l’unité des Églises. Mémoire particulière des Églises et communautés ecclésiales de la Réforme (luthériennes, réformées, méthodistes, baptistes, pentecôtistes).


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous êtes une race élue,
une nation sainte, un sacerdoce royal,
peuple acquis par Dieu
pour proclamer ses louanges

Alléluia, alléluia, alléluia.

Marc 3,1-6

Il entra de nouveau dans une synagogue, et il y avait là un homme qui avait la main desséchée.

Et ils l'épiaient pour voir s'il allait le guérir, le jour du sabbat, afin de l'accuser.

Il dit à l'homme qui avait la main sèche : " Lève-toi, là, au milieu. "

Et il leur dit : " Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que de faire du mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer ? " Mais eux se taisaient.

Promenant alors sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : " Étends la main. " Il l'étendit et sa main fut remise en état.

Étant sortis, les Pharisiens tenaient aussitôt conseil avec les Hérodiens contre lui, en vue de le perdre.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous serez saints,
parce que je suis Saint, dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

C’est le sabbat et Jésus, selon son habitude, se rend dans la synagogue pour la prière. Il y rencontre un homme avec un grave handicap au bras. Un évangile apocryphe, l’Évangile selon les Hébreux, place sur les lèvres de cet homme la prière suivante : « J’étais maçon et gagnais ma vie du travail de mes mains ; Jésus, je te prie de me guérir afin que je n’aie pas à mendier honteusement mon pain ». En entendant ces paroles, nous pensons aux nombreux ouvriers victimes d’un accident sur leur lieu de travail et qui restent marqués toute leur vie. C’est une plaie qui réclame plus d’attention de la part de tous, pour éviter que le lieu de travail devienne un lieu de blessures et parfois aussi de mort. À peine voit-il cet homme à la main blessée, Jésus est bouleversé. Cela lui arrive constamment, chaque fois qu’il rencontre les malades et les faibles. Les pharisiens, qui ne s’intéressent pas du tout au handicap de cet homme, ont néanmoins senti que quelque chose allait arriver. Jésus ne reste jamais immobile devant la douleur des personnes. Qui sait, peut-être espèrent-ils que Jésus fera quelque chose, non pas parce qu’ils s’intéressent à cet homme, mais pour trouver des motifs d’accuser le jeune prophète. Mais Jésus, qui connaît bien le mauvais esprit des pharisiens et leur hostilité, sait qu’il doit accomplir la volonté du Père et certainement pas le plaisir de ces gens. Il se tourne vers l’homme et lui ordonne : « Étends la main ». L’homme obéit à la parole de Jésus et étend la main. Il est guéri. L’obéissance à l’Évangile conduit toujours à la guérison ; elle nous fait reconquérir ce que nous avons perdu par le péché et par notre fragilité. Du reste, Jésus est venu pour que chaque homme ne soit plus esclave du mal, mais participe au nouvel horizon de Dieu, qui est la plénitude de la vie. Cet homme est guéri et peut retourner à la vie ordinaire. La guérison n’arrive pas pour que l’on reste prisonnier de soi-même. Dans un sens, la main « atrophiée » représente aussi l’utilisation de la main seulement pour soi, au lieu d’être mise au service des autres, du bien commun. La main est guérie justement pour tendre la main à celui qui en a besoin. C’est la raison pour laquelle Jésus ne viole pas le sabbat, comme l’en accusent les pharisiens. Avec cette guérison, le vrai « sabbat » (c’est-à-dire le jour de Dieu) intervient dans la vie des hommes : la création parvient à son accomplissement chez cet homme. Chaque fois que la miséricorde de Dieu touche la vie des hommes, le « sabbat » de Dieu s’accomplit : c’est la fête de l’amour et de la plénitude de la vie.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.