Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur

Mémoire de saint Cyrille, évêque de Jérusalem. Prière pour Jérusalem et pour la paix en Terre sainte. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 18 mars

Mémoire de saint Cyrille, évêque de Jérusalem. Prière pour Jérusalem et pour la paix en Terre sainte.


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Matthieu 23,1-12

Alors Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples en disant :

" Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les Pharisiens :

faites donc et observez tout ce qu'ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes : car ils disent et ne font pas.

Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.

En tout ils agissent pour se faire remarquer des hommes. C'est ainsi qu'ils font bien larges leurs phylactères et bien longues leurs franges.

Ils aiment à occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues,

à recevoir les salutations sur les places publiques et à s'entendre appeler "Rabbi" par les gens.

" Pour vous, ne vous faites pas appeler "Rabbi" : car vous n'avez qu'un Maître, et tous vous êtes des frères.

N'appelez personne votre "Père" sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste.

Ne vous faites pas non plus appeler "Directeurs" : car vous n'avez qu'un Directeur, le Christ.

Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Jésus est au Temple, lieu par excellence de la rencontre avec Dieu, du sacrifice par lequel nous communions avec le Très Haut. C’est le dernier discours qu’il adresse à la foule et il se déchaîne violemment contre « les scribes et les Pharisiens » les accusant de ne pas être les véritables pasteurs du peuple du Seigneur. Jésus n’attaque pas leur doctrine – il dit au contraire qu’elle est juste et qu’elle doit être préservée –, mais il vilipende leur comportement éloigné de la véritable tradition. Leur conduite manifeste une religiosité vide et froide, faite de pratiques extérieures : ils élargissent leurs « phylactères » – petits étuis contenant des rouleaux de parchemin où sont écrits des versets bibliques, attachés au bras gauche et sur le front –, mais ne les observent pas. L’origine des phylactères est significative : la parole de Dieu devait être mémorisée (le front) et mise en pratique (le bras). Mais pour les pharisiens, il ne s’agissait que d’une pratique extérieure. Jésus dit également qu’ils faisaient « bien longues leurs franges », petites tresses de tissu faites de cordonnet violet et bleu, accrochées aux quatre angles du châle. Jésus aussi le portait. Mais l’extériorité ostensible tue la signification intérieure de ces signes qui devaient être un témoignage de l’écoute de la parole de Dieu et de son observance, comme le prescrivait le Deutéronome (6, 4-9). Jésus fait une réflexion analogue au sujet de leur manie de vouloir les premières places dans les banquets et les premiers sièges dans les synagogues. Depuis le début, Jésus polémique sur les titres académiques et officiels par lesquels les scribes et les prêtres exigeaient d’être appelés par le peuple et leurs disciples. Parmi ceux-ci, il cite le plus connu, « rabbi », c’est-à-dire « mon Maître ». Jésus ne refuse pas la mission d’enseignement, mais il souligne l’unicité de la Parole de Dieu. Tous les croyants lui sont soumis : ils doivent l’accueillir avec foi, la répandre et la vivre partout et toujours. C’est l’origine de la paternité de Dieu sur notre vie. L’Évangile doit avoir autorité sur notre vie, pas nos paroles ou nos projets. La tentation est forte d’adapter l’Évangile à nos traditions et à notre monde. Jésus a stigmatisé cette tentation. Et il nous demande d’en faire de même. Ainsi, nous découvrirons que la véritable joie et la véritable grandeur résident dans le service de la Parole de Dieu : l’écouter et la transmettre à ceux que nous rencontrons.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.