Parole de Dieu chaque jour

Lundi de Pâques
Parole de dieu chaque jour

Lundi de Pâques

Lundi de Pâques
Mémoire de saint Anselme (1033-1109), moine bénédictin et évêque de Canterbury ; par amour pour l'Église, il supporta l'exil.
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Libretto DEL GIORNO
Lundi de Pâques
Lundi 21 avril

Lundi de Pâques
Mémoire de saint Anselme (1033-1109), moine bénédictin et évêque de Canterbury ; par amour pour l’Église, il supporta l’exil.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Christ est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !

Alléluia, alléluia, alléluia.

Matthieu 28,8-15

Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

Et voici que Jésus vint à leur rencontre : " Je vous salue ", dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui.

Alors Jésus leur dit : " Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront. "

Tandis qu'elles s'en allaient, voici que quelques hommes de la garde vinrent en ville rapporter aux grands prêtres tout ce qui s'était passé.

Ceux-ci tinrent une réunion avec les anciens et, après avoir délibéré, ils donnèrent aux soldats une forte somme d'argent,

avec cette consigne : " Vous direz ceci : "Ses disciples sont venus de nuit et l'ont dérobé tandis que nous dormions. "

Que si l'affaire vient aux oreilles du gouverneur, nous nous chargeons de l'amadouer et de vous épargner tout ennui. "

Les soldats, ayant pris l'argent, exécutèrent la consigne, et cette histoire s'est colportée parmi les Juifs jusqu'à ce jour.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Christ est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !

Alléluia, alléluia, alléluia.

L’Évangile de ce jour poursuit le récit de la résurrection, comme si l’Église ne voulait pas nous faire sortir de Pâques. L’ange annonce aux femmes la nouvelle de la résurrection de Jésus et les envoie immédiatement auprès de ses disciples. « Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples » (Mt 28, 8). Alors qu’elles courent vers la maison où se trouvent les disciples, Jésus vient à leur rencontre et leur dit presque la même chose que l’ange : « Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront ». Le Maître souhaite que l’Évangile de la résurrection soit annoncé aux disciples qu’il nomme ses « frères », comme pour souligner son désir d’une nouvelle proximité. Cette invitation est valable pour tous les disciples, pour que, à partir de la résurrection, ils fassent l’expérience d’une nouvelle fraternité, comme celle des débuts, en Galilée. Pâques doit être une renaissance pour tous les disciples. Pourtant, il ne manque pas de gens pour vouloir bloquer Pâques et sa force de changement, préférant que tout demeure comme avant. L’évangéliste raconte que les chefs religieux, épouvantés par le récit des gardes, les corrompent pour les convaincre de mentir et d’affirmer que le corps de Jésus a été volé par ses disciples pendant leur sommeil. L’Évangile présente deux témoignages contradictoires : celui de pauvres femmes contre celui des gardes, bien plus crédibles. Le monde – c’est-à-dire ceux qui avaient éliminé Jésus et son Évangile – veut que les tombes soient scellées et que l’on utilise le mensonge et la corruption pour empêcher la nouvelle de la résurrection de se répandre. Le mal est prêt à tout pour empêcher la divulgation de l’Évangile annonçant la victoire de la vie sur la mort, libérant la force irrésistible de l’amour pour les autres. À partir de cette première Pâque, quiconque annoncera cette nouvelle pourra être traîné devant le roi et les juges pour être condamné. Notre monde est toujours aux prises avec cette culture de mort qui ressurgit et fait son chemin partout et en tout temps. Elle se concrétise à travers une éducation orientée vers l’égoïsme et la concentration sur soi-même, qui devient très vite mépris pour la vie des autres et pour celle de ceux qui souffrent. La culture de la mort drogue les vivants, les abrutit, les éteint pour qu’ils deviennent esclaves et que le commerce de la mort soit justifié : la nourriture est cachée aux affamés, la drogue est offerte aux résignés, les armes sont vendues à ceux qui sont en colère. Et l’on meurt dans de nombreux endroits du monde et de bien des manières. Nous pensons que les raisons de tous ces maux sont multiples, mais le dessein est toujours le même : c’est celui de la culture de la mort qui veut que les hommes soient dès leur plus jeune âge des serviteurs stupides et égoïstes. L’intimidation et la corruption veulent faire taire l’Évangile de la vie : elles n’ont pas réussi à faire taire le Seigneur Jésus et elles l’ont tué. Elles veulent également faire taire ses disciples. N’ayons pas peur ! L’Évangile de Pâques nous montre qu’il suffit de deux pauvres femmes, qui obéissent totalement à l’Évangile, pour mettre en échec les intrigues des chefs de la ville et insuffler dans l’histoire le dynamisme d’amour de la résurrection de Jésus.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.