Parole de Dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière pour l'Eglise
Jeudi 25 juin


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je suis le Bon Pasteur,
mes brebis entendent ma voix.
Elles deviendront un seul troupeau
et un seul enclos.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Genèse 16,1-12.15-16

La femme d'Abram, Saraï, ne lui avait pas donné d'enfant. Mais elle avait une servante égyptienne, nommée Agar,

et Saraï dit à Abram : Vois, je te prie : Yahvé n'a pas permis que j'enfante. Va donc vers ma servante. Peut-être obtiendrai-je par elle des enfants. Et Abram écouta la voix de Saraï.

Ainsi, au bout de dix ans qu'Abram résidait au pays de Canaan, sa femme Saraï prit Agar l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à son mari, Abram.

Celui-ci alla vers Agar, qui devint enceinte. Lorsqu'elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux.

Alors Saraï dit à Abram : Tu es responsable de l'injure qui m'est faite ! J'ai mis ma servante entre tes bras et, depuis qu'elle s'est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que Yahvé juge entre moi et toi !

Abram dit à Saraï : Eh bien, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il te semblera bon. Saraï la maltraita tellement que l'autre s'enfuit de devant elle.

L'Ange de Yahvé la rencontra près d'une certaine source au désert, la source qui est sur le chemin de Shur.

Il dit : Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu et où vas-tu ? Elle répondit : Je fuis devant ma maîtresse Saraï.

L'Ange de Yahvé lui dit : Retourne chez ta maîtresse et sois-lui soumise.

L'Ange de Yahvé lui dit : Je multiplierai beaucoup ta descendance, tellement qu'on ne pourra pas la compter.

L'Ange de Yahvé lui dit : Tu es enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom d'Ismaèl, car Yahvé a entendu ta détresse.

Celui-là sera un onagre d'homme, sa main contre tous, la main de tous contre lui, il s'établira à la face de tous ses frères.

Agar enfanta un fils à Abram, et Abram donna au fils qu'enfanta Agar le nom d'Ismaèl.

Abram avait quatre-vingt-six ans quand Agar le fit père d'Ismaèl.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je vous donne un commandement nouveau:
aimez-vous les uns les autres.

Alléluia, alléluia, alléluia.

La Bible ne cache pas les difficultés et les problèmes de la vie. Le récit que nous avons entendu oppose deux femmes, Sara et Agar, qui se disputent la promesse et la bénédiction accordées par Dieu à Abraham. Dieu n’enlève sa protection à personne, surtout pas aux plus faibles. Au contraire, il retisse le lien avec Sara tout en bénissant Agar et sa descendance C’est ainsi qu’Agar, égarée et sans espoir, peut s’ouvrir à la vision de Dieu et faire l’expérience de sa compassion. Dans la souffrance et la solitude, Dieu envoie toujours son ange pour nous consoler et nous rendre espoir. Le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui s’adressent à lui. Le psalmiste chante : « Mon père et ma mère m’abandonnent, mais le Seigneur me reçoit » (Ps 27,10). La tradition islamique voit dans le récit de la naissance d’Ismaël les origines du fils de la promesse. La tension avec le monde islamique, qui semble parfois se manifester avec tant de violence de nos jours, ne doit pas nous faire oublier nos racines communes avec Abraham.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.