Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 14 juillet


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Exode 2,1-15

Un homme de la maison de Lévi s'en alla prendre pour femme une fille de Lévi.

Celle-ci conçut et enfanta un fils. Voyant combien il était beau, elle le dissimula pendant trois mois.

Ne pouvant le dissimuler plus longtemps, elle prit pour lui une corbeille de papyrus qu'elle enduisit de bitume et de poix, y plaça l'enfant et la déposa dans les roseaux sur la rive du Fleuve.

La sœur de l'enfant se posta à distance pour voir ce qui lui adviendrait.

Or la fille de Pharaon descendit au Fleuve pour s'y baigner, tandis que ses servantes se promenaient sur la rive du Fleuve. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante la prendre.

Elle l'ouvrit et vit l'enfant : c'était un garçon qui pleurait. Touchée de compassion pour lui, elle dit : " C'est un des petits Hébreux. "

La sœur de l'enfant dit alors à la fille de Pharaon : " Veux-tu que j'aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice qui te nourrira cet enfant ? -

Va ", lui répondit la fille de Pharaon. La jeune fille alla donc chercher la mère de l'enfant.

La fille de Pharaon lui dit : " Emmène cet enfant et nourris-le moi, je te donnerai moi-même ton salaire. " Alors la femme emporta l'enfant et le nourrit.

Quand l'enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme un fils et lui donna le nom de Moïse, car, disait-elle, " je l'ai tiré des eaux ".

Il advint, en ces jours-là, que Moïse, qui avait grandi, alla voir ses frères. Il vit les corvées auxquelles ils étaient astreints ; il vit aussi un Égyptien qui frappait un Hébreu, un de ses frères.

Il se tourna de-ci de-là, et voyant qu'il n'y avait personne, il tua l'Égyptien et le cacha dans le sable.

Le jour suivant, il revint alors que deux Hébreux se battaient. " Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? " dit-il à l'agresseur.

Celui-ci répondit : " Qui t'a constitué notre chef et notre juge ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l'Égyptien ? " Moïse effrayé se dit : " Certainement l'affaire se sait. "

Pharaon entendit parler de cette affaire et chercha à tuer Moïse. Moïse s'enfuit loin de Pharaon ; il se rendit au pays de Madiân et s'assit auprès d'un puits.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le récit de la naissance de Moïse nous étonne. Moïse appartient à la tribu de Lévi, une tribu qui avait été maudite à cause de sa violence (Gn 49, 5-7). De plus, il a un nom égyptien et il est tout à fait intégré à la culture égyptienne. En effet, Moïse a grandi à la cour de pharaon. Ce sont autant d’éléments contradictoires qui, pour autant, n’empêchent pas Dieu de le choisir pour libérer le peuple d’Israël. Moïse se présente comme celui qui a été « sauvé des eaux » Dieu, en effet, l’a sauvé, comme pour montrer par avance la tâche qui serait confiée à cet enfant : délivrer ce peuple d’esclaves de leur servitude en lui faisant traverser les eaux de la mer. De façon inattendue, Dieu se rapproche des hommes. L’histoire d’Israël semblait être une histoire sans issue possible. Or Dieu n’abandonne pas les hommes, il n’abandonne pas les pauvres, les esclaves et les condamnés. Il ne cesse de susciter de nombreux Moïse capables de tracer le chemin vers la liberté pour des peuples nombreux et de vaincre toute résignation et toute impossibilité de salut. En vérité, « tout est possible en faveur de celui qui croit ».

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.