Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix

Souvenir des attentats terroristes aux Etats-Unis en 2001 ; mémoire des victimes du terrorisme et de la violence ; prière pour la paix. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 11 septembre

Souvenir des attentats terroristes aux Etats-Unis en 2001 ; mémoire des victimes du terrorisme et de la violence ; prière pour la paix.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Timothée 1,1-2.12-14

Paul, apôtre du Christ Jésus selon l'ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus, notre espérance,

à Timothée, mon véritable enfant dans la foi : grâce, miséricorde, paix, de par Dieu le Père et le Christ Jésus notre Seigneur.

Je rends grâces à celui qui m'a donné la force, le Christ Jésus, notre Seigneur, qui m'a jugé assez fidèle pour m'appeler à son service,

moi, naguère un blasphémateur, un persécuteur, un insulteur. Mais il m'a été fait miséricorde parce que j'agissais par ignorance, étranger à la foi ;

et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et la charité qui est dans le Christ Jésus.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après sa première captivité à Rome (61-63), au cours d’un de ses voyages missionnaires, Paul avait laissé Timothée à Ephèse en tant que vicaire et chef de la communauté chrétienne. Lui-même y avait vécu trois ans, de 54 à 57 (Ac 19). En prenant congé des Anciens, lors de son voyage à Jérusalem, il les avait exhortés à la vigilance (Ac 20,31). À cette occasion, il leur avait annoncé : « Après mon départ […] du milieu même de vous se lèveront des hommes tenant des discours pervers dans le but d’entraîner les disciples à leur suite » (Ac 20, 30). Il avait donc recommandé à Timothée de prendre une position décidée contre ceux qui proclamaient des opinions s’écartant de l’Évangile. Bien qu’adressée à Timothée, sa lettre est destinée à toute la communauté qui risquait, à cause de ces faux maîtres de se détourner de sa vocation. Se réclamant de son autorité d’apôtre, Paul demande à tous d’écouter Timothée comme s’il s’agissait de lui-même. Il met ainsi au clair le sens de toute autorité au sein d’une communauté chrétienne. Celui qui la guide a la charge de servir l’unité entre tous et de sauvegarder sa fidélité à la prédication apostolique. Il doit en même temps s’opposer à ceux qui répandent des erreurs et édifier la communauté par sa prédication. Paul ne décrit pas les erreurs en question, mais il souligne les conséquences qu’elles provoquent. L’éclosion de ressentiments et de disputes rendait difficile la communion entre frères et tout cela les éloignait de Dieu. Le fait qu’elles écartent de Dieu est la preuve de la fausseté de ces doctrines. L’Évangile nous a en effet été communiqué pour que grandisse en nous l’amour de Dieu et des frères. Cet amour ne se fonde pas sur nos aptitudes et ne se mesure pas à nos convictions, mais à l’écoute de la Parole de Dieu. Sans le désir de construire une fraternité selon l’Évangile, on ne fait que de vains bavardages, nous dit l’apôtre. Aux Corinthiens, il écrivait que, sans l’amour, nous ne sommes « qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit » (1 Co 13,1). C’est ce qui arrive chaque fois que, oubliant que nous sommes des disciples, nous nous posons en « docteurs de la loi ». La superbe est un germe de mort pour la communauté, car elle la met en danger dans ce qui constitue son cœur même : l’amour. Paul déclare que la loi est bonne dans la mesure où elle fut donnée pour préparer l’Évangile : elle est « le pédagogue qui nous conduit au Christ », écrit-il aux Galates (Ga 3,24). Mais, par la venue de Jésus, la loi est parvenue « à son terme » (Rm 10,4). Certes, elle est utile pour les disciples, mais seulement si on l’envisage comme un soutien pour demeurer fidèles à l’Évangile. Le disciple de Jésus, en effet, a été enlevé au péché et accueilli dans la communauté. Il trouve son salut dans la communion fraternelle. Sachant que la loi est pour les pécheurs, il en donne quelques exemples : « pour les insoumis et les rebelles, les impies et les pécheurs, les sacrilèges et les profanateurs, les parricides et les matricides, les assassins, les impudiques, les homosexuels, les trafiquants d’hommes, les menteurs, les parjures ». La loi a été promulguée pour tous ceux-là, afin qu’ils puissent réfréner les instincts destructeurs qui les poussent à faire le mal. En réalité, chacun de nous risque de devenir l’esclave de ses instincts. C’est pourquoi, nous ne devons pas mépriser la loi, c’est-à-dire une discipline sévère capable d’adoucir nos duretés, d’éviter nos abus de pouvoir, d’écarter les pensées méchantes et violentes et ainsi de suite. L’Évangile de l’amour, loin d’être une nouvelle loi, exige lui-même une discipline du cœur afin que l’amour que le Seigneur a répandu dans nos cœurs ne soit pas étouffé par ce qui, en nous, s’y oppose. Ce qui nous sauve, c’est l’amour du Seigneur, mais il nous faut le laisser œuvrer dans nos vies. L’Évangile qui a été confié à Paul est l’annonce de la libération de la loi par l’Évangile de l’amour. Que celui qui se croit juste et exempt de tout mal prenne garde, car il risque de ne pas accueillir la liberté de l’amour, la seule qui puisse briser notre complicité avec le mal. Celui qui reconnaît son péché et ressent le besoin d’être sauvé saura quant à lui accueillir et comprendre l’amour que Dieu nous a donné.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER