Parole de Dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour

Prière pour l'Eglise

Souvenir de sainte Thérèse de Lisieux, carmélite, moniale animée par un sens profond de la mission de l'Église. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière pour l'Eglise
Jeudi 1 octobre

Souvenir de sainte Thérèse de Lisieux, carmélite, moniale animée par un sens profond de la mission de l’Église.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je suis le Bon Pasteur,
mes brebis entendent ma voix.
Elles deviendront un seul troupeau
et un seul enclos.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Néhémie 8,1-4.5-6.7-12

Tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils dirent au scribe Esdras d'apporter le livre de la Loi de Moïse, que Yahvé avait prescrite à Israël.

Alors le prêtre Esdras apporta la Loi devant l'assemblée, qui se composait des hommes, des femmes et de tous ceux qui avaient l'âge de raison. C'était le premier jour du septième mois.

Sur la place située devant la porte des Eaux, il lut dans le livre, depuis l'aube jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes et de ceux qui avaient l'âge de raison : tout le peuple tendait l'oreille au livre de la Loi.

Le scribe Esdras se tenait sur une estrade de bois, construite pour la circonstance; près de lui se tenaient : à sa droite, Mattitya, Shéma, Anaya, Uriyya, Hilqiyya et Maaséya, et, à sa gauche, Pedaya, Mishaèl, Malkiyya, Hashum, Hashbaddana, Zekarya et Meshullam.

Esdras ouvrit le livre au regard de tout le peuple car il dominait tout le peuple et, quand il l'ouvrit, tout le peuple se mit debout.

Alors Esdras bénit Yahvé, le grand Dieu; tout le peuple, mains levées, répondit : "Amen! Amen" , puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant Yahvé, le visage contre terre.

Josué, Bani, Shérébya, Yamîn, Aqqub, Shabtaï, Hodiyya, Maaséya, Qelita, Azarya, Yozabad, Hanân, Pelaya, qui étaient lévites, expliquaient la Loi au peuple, pendant que le peuple demeurait debout.

Et Esdras lut dans le livre de la Loi de Dieu, traduisant et donnant le sens : ainsi l'on comprenait la lecture.

Alors Son Excellence Néhémie et Esdras, le prêtre-scribe et les lévites qui instruisaient le peuple dit à tout le peuple "Ce jour est saint pour Yahvé, votre Dieu! Ne soyez pas tristes, ne pleurez pas!" Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi.

Il leur dit encore : "Allez, mangez des viandes grasses, buvez des boissons douces et faites porter sa part à qui n'a rien de prêt. Car ce jour est saint pour notre Seigneur! Ne vous affligez point : la joie de Yahvé est votre forteresse!"

Et les lévites calmaient tout le peuple en disant "Taisez-vous : ce jour est saint. Ne vous affligez point!"

Et tout le peuple s'en fut manger, boire, distribuer des parts et se livrer à grande liesse : car ils avaient compris les paroles qu'on leur avait communiquées.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Je vous donne un commandement nouveau:
aimez-vous les uns les autres.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ce chapitre commence par la description d’un grand moment d’unité pour le peuple qui se trouve à Jérusalem : « Tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place ». La lecture du « livre de la loi de Moïse » crée cette unité : « Tout le peuple écoutait la lecture de la loi ». Nous pouvons supposer qu’on se réfère au Pentateuque qui, après l’exil, devient de plus en plus le cœur de la vie de foi d’Israël, avec le culte du temple de Jérusalem. En réalité, lorsqu’on parle de « loi », en hébreu « torah », en plus du Pentateuque, on pense davantage à tout l’enseignement de Dieu, ce terme ayant l’acception plus large d’un ensemble de normes et de règles à observer. La lecture de la loi est faite depuis un lieu élevé, une sorte de tribune comme dans la synagogue ou un pupitre d’église, afin que la Parole de Dieu puisse être entendue de tous, mais aussi que le livre soit bien en vue. Il est beau de voir ce que font ces gens qui écoutent la lecture du livre : d’abord tout le peuple se lève dès qu’on ouvre le livre ; puis il s’agenouille et se prosterne en signe de vénération et de dévotion envers le livre de la Parole de Dieu. Cette page nous exhorte à développer une véritable dévotion envers le livre de la Parole de Dieu, en le lisant et en l’écoutant dans un climat d’écoute et de prière. L’auteur note que l’assemblée réunie lisait et écoutait la lecture du texte ainsi que l’explication qu’on en donnait. De ce temps déjà, il était clair que, pour comprendre le livre de la Parole de Dieu, une lecture individuelle ne suffit pas. La Parole doit être toujours lue à l’intérieur du peuple, de l’Église, pour pouvoir en recevoir l’explication ensemble. La conséquence de cette écoute commune dans la prière est que le cœur s’émeut jusqu’aux larmes comme dans le cas présent. Esdras exhorte cependant le peuple à ne pas être en deuil, à ne pas pleurer, au contraire, à se réjouir : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! ». La Parole de Dieu, écoutée de tout cœur, rassasie la faim et la soif (« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »), elle nous donne de pouvoir nous montrer solidaires de ceux qui n’ont rien, elle nous tire de la tristesse de ceux qui n’ont pour habitude que de s’écouter eux-mêmes, elle rend à chacun la joie de la présence de Dieu qui est une force de vie.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.