Parole de Dieu chaque jour

Prière avec les Apôtres
Parole de dieu chaque jour

Prière avec les Apôtres

Mémoire de la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. Mémoire d'Ananie qui a baptisé Paul, prêché l'Évangile et qui est mort martyr. Aujourd'hui se clôt la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. Prière pour l'unité des Églises. Mémoire particulière des communautés chrétiennes en Asie et en Océanie. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec les Apôtres
Lundi 25 janvier

Mémoire de la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. Mémoire d’Ananie qui a baptisé Paul, prêché l’Évangile et qui est mort martyr. Aujourd’hui se clôt la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Prière pour l’unité des Églises. Mémoire particulière des communautés chrétiennes en Asie et en Océanie.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous persévérons avec lui, avec lui nous régnerons.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Actes des Apôtres 9,1-9

Cependant Saul, ne respirant toujours que menaces et carnage à l'égard des disciples du Seigneur, alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il y trouvait quelques adeptes de la Voie, hommes ou femmes, il les amenât enchaînés à Jérusalem. Il faisait route et approchait de Damas, quand soudain une lumière venue du ciel l'enveloppa de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui lui disait : " Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ? " - " Qui es-tu, Seigneur ? " demanda-t-il. Et lui : " Je suis Jésus que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et l'on te dira ce que tu dois faire. " Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient bien la voix, mais sans voir personne. Saul se releva de terre, mais, quoiqu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. On le conduisit par la main pour le faire entrer à Damas. Trois jours durant, il resta sans voir, ne mangeant et ne buvant rien.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous persévérons avec lui, avec lui nous régnerons.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Aujourd’hui l’Église fait mémoire de la conversion de Saul de Tarse, un événement qui a marqué d’une manière unique toute l’histoire chrétienne. Les mains chargées de lettres de la part du Grand prêtre, Saul a bien l’intention d’intenter des procès aux chrétiens de Damas avec le plus de rigueur possible. Tandis qu’il approche de la ville, tout à coup un faisceau de lumière l’enveloppe ; aveuglé, il tombe de cheval et entend une voix qui l’appelle par son nom à deux reprises : « Saul, Saul ». Il ne voit rien, il entend seulement une voix qui l’appelle par son nom. Être appelé par notre nom : c’est parfois une expérience décisive et inoubliable. Bouleversé, Saul demande : « Qui es-tu, Seigneur ? ». Et voici la réponse : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes ». Nous ne savons pas quelle a été la première pensée de Paul ; il a certes pu penser que l’on ne persécute pas un mort ; de toute apparence, Jésus était vivant. Il se relève mais il ne voit rien. Pris par la main par ses compagnons, tout aussi ébahis par ce qui venait d’arriver, Paul se rend à Damas comme le lui avait ordonné la voix de Jésus. Que lui était-il arrivé ? Il ne s’agissait pas, ainsi qu’on le pense en général, d’une « conversion » d’une religion à une autre : le groupe des chrétiens se situait encore tout à fait à l’intérieur du judaïsme, on ne songeait pas du tout à fonder une autre religion. Pour Paul, ce fut un évènement bien plus profond, qui le changea radicalement ; ce fut une véritable renaissance. C’est pourquoi, la chute de cheval est un de ces faits emblématiques qui interpellent la vie de chacun ; si nous ne « tombons » pas, pour ainsi dire, si nous ne mordons pas la poussière, nous comprendrons difficilement ce que vivre veut dire. Malheureusement, chacun de nous a l’habitude de se tenir bien accroché sur son cheval, de ne penser qu’à lui-même, évitant de tomber, mais surtout sans même regarder à terre, encore moins se mêler à la douleur d’autrui, et, en tout cas, sans nous apercevoir que nous sommes de pauvres hommes, de pauvres femmes. Ce n’est qu’en reconnaissant notre pauvreté que nous pouvons reprendre le chemin de la sagesse. L’orgueil nous conduit tout droit vers la ruine, vers les conflits et les violences ; l’humilité quant à elle nous régénère, nous rend plus compréhensifs, plus solidaires, pour tout dire plus humains. C’est dans ce sens que la chute de Paul est un signe pour nous tous, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, car de toute façon elle nous rend plus humains et donc tous plus disponibles pour le salut. Un fois tombé de ses hauteurs, Paul a accueilli l’Évangile et est devenu un homme universel. Sa prédication a dépassé non seulement les frontières ethniques du monde juif, mais toute frontière. Les paroles que Jésus ressuscité a adressées aux Onze : « Allez dans le monde entier, annoncez l’Évangile à toute créature » sont devenues pour Paul la substance même de sa mission. « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile », écrit-il aux Corinthiens. Il s’est mis en route vers les extrémités de la terre. Et en tout lieu, sa prédication était confirmée par des prodiges. Si, comme à Malte, il prenait dans ses mains un serpent, il n’en recevait aucun dommage. Aujourd’hui encore, Paul demande à chacun de nous de comprendre à nouveau la primauté de l’évangélisation dans la vie des communautés chrétiennes.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.