Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
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Le jour du Seigneur
Dimanche 20 mars

Dimanche des Rameaux


Lecture de l'Évangile

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Luc 19,28-40; 22,14-23,56

Ayant dit cela, il partait en tête, montant à Jérusalem. Et il advint qu'en approchant de Bethphagé et de Béthanie, près du mont dit des Oliviers, il envoya deux des disciples, en disant : " Allez au village qui est en face et, en y pénétrant, vous trouverez, à l'attache, un ânon que personne au monde n'a jamais monté ; détachez-le et amenez-le. Et si quelqu'un vous demande : "Pourquoi le détachez-vous ?" vous direz ceci : "C'est que le Seigneur en a besoin". " Étant donc partis, les envoyés trouvèrent les choses comme il leur avait dit. Et tandis qu'ils détachaient l'ânon, ses maîtres leur dirent : " Pourquoi détachez-vous cet ânon ? " Ils dirent : " C'est que le Seigneur en a besoin. " Ils l'amenèrent donc à Jésus et, jetant leurs manteaux sur l'ânon, ils firent monter Jésus. Et, tandis qu'il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Déjà il approchait de la descente du mont des Oliviers quand, dans sa joie, toute la multitude des disciples se mit à louer Dieu d'une voix forte pour tous les miracles qu'ils avaient vus. Ils disaient : " Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! " Quelques Pharisiens de la foule lui dirent : " Maître, réprimande tes disciples. " Mais il répondit : " Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront. " Lorsque l'heure fut venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Et il leur dit : " J'ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir ; car je vous le dis, jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle s'accomplisse dans le Royaume de Dieu. " Puis, ayant reçu une coupe, il rendit grâces et dit : " Prenez ceci, et partagez entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du produit de la vigne jusqu'à ce que le Royaume de Dieu soit venu. " Puis, prenant du pain, il rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : " Ceci est mon corps, donné pour vous ; faites cela en mémoire de moi. " Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous. " Cependant, voici que la main de celui qui me livre est avec moi sur la table. Le Fils de l'homme, certes, va son chemin selon ce qui a été arrêté, mais malheur à cet homme-là par qui il est livré ! " Et eux se mirent à se demander entre eux quel était donc parmi eux celui qui allait faire cela. Il s'éleva aussi entre eux une contestation : lequel d'entre eux pouvait être tenu pour le plus grand ? Il leur dit : " Les rois des nations dominent sur elles, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler Bienfaiteurs. Mais pour vous, il n'en va pas ainsi. Au contraire, que le plus grand parmi vous se comporte comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert ! " Vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi : vous mangerez et boirez à ma table en mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. " Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ; mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. " Celui-ci lui dit : " Seigneur, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. " Mais il dit : " Je te le dis, Pierre, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies, par trois fois, nié me connaître. " Puis il leur dit : " Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni besace, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? " - " De rien ", dirent-ils. Et il leur dit : " Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, de même celui qui a une besace, et que celui qui n'en a pas vende son manteau pour acheter un glaive. Car, je vous le dis, il faut que s'accomplisse en moi ceci qui est écrit : Il a été compté parmi les scélérats. Aussi bien, ce qui me concerne touche à sa fin. " - " Seigneur, dirent-ils, il y a justement ici deux glaives. " Il leur répondit : " C'est bien assez ! " Il sortit et se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Parvenu en ce lieu, il leur dit : " Priez, pour ne pas entrer en tentation. " Puis il s'éloigna d'eux environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant : " Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse ! " Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. Se relevant de sa prière, il vint vers les disciples qu'il trouva endormis de tristesse, et il leur dit : " Qu'avez-vous à dormir ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. " Tandis qu'il parlait encore, voici une foule, et à sa tête marchait le nommé Judas, l'un des Douze, qui s'approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Mais Jésus lui dit : " Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ! " Voyant ce qui allait arriver, ses compagnons lui dirent : " Seigneur, faut-il frapper du glaive ? " Et l'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui enleva l'oreille droite. Mais Jésus prit la parole et dit : " Restez-en là. " Et, lui touchant l'oreille, il le guérit. Puis Jésus dit à ceux qui s'étaient portés contre lui, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : " Suis-je un brigand, que vous vous soyez mis en campagne avec des glaives et des bâtons ? Alors que chaque jour j'étais avec vous dans le Temple, vous n'avez pas porté les mains sur moi. Mais c'est votre heure et le pouvoir des Ténèbres. " L'ayant donc saisi, ils l'emmenèrent et l'introduisirent dans la maison du grand prêtre. Quant à Pierre, il suivait de loin. Comme ils avaient allumé du feu au milieu de la cour et s'étaient assis autour, Pierre s'assit au milieu d'eux. Une servante le vit assis près de la flambée et, fixant les yeux sur lui, elle dit : " Celui-là aussi était avec lui ! " Mais lui nia en disant : " Femme, je ne le connais pas. " Peu après, un autre, l'ayant vu, déclara : " Toi aussi, tu en es ! " Mais Pierre déclara : " Homme, je n'en suis pas. " Environ une heure plus tard, un autre soutenait avec insistance : " Sûrement, celui-là aussi était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen ! " Mais Pierre dit : " Homme, je ne sais ce que tu dis. " Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta, et le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre. Et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit : " Avant que le coq ait chanté aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. " Et, sortant dehors, il pleura amèrement. Les hommes qui le gardaient le bafouaient et le battaient ; ils lui voilaient le visage et l'interrogeaient en disant : " Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? " Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres injures. Et quand il fit jour, le conseil des Anciens du peuple s'assembla, grands prêtres et scribes. Ils l'amenèrent dans leur Sanhédrin et dirent : " Si tu es le Christ, dis-le-nous. " Il leur dit : " Si je vous le dis, vous ne croirez pas, et si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme siégera à la droite de la Puissance de Dieu ! " Tous dirent alors : " Tu es donc le Fils de Dieu ! " Il leur déclara : " Vous le dites : je le suis. " Et ils dirent : " Qu'avons-nous encore besoin de témoignage ? Car nous-mêmes l'avons entendu de sa bouche ! " Puis toute l'assemblée se leva, et ils l'amenèrent devant Pilate. Ils se mirent alors à l'accuser, en disant : " Nous avons trouvé cet homme mettant le trouble dans notre nation, empêchant de payer les impôts à César et se disant Christ Roi. " Pilate l'interrogea en disant : " Tu es le roi des Juifs ? " - " Tu le dis ", lui répondit-il. Pilate dit alors aux grands prêtres et aux foules : " Je ne trouve en cet homme aucun motif de condamnation. " Mais eux d'insister en disant : " Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici. " À ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen. Et s'étant assuré qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode qui se trouvait, lui aussi, à Jérusalem en ces jours-là. Hérode, en voyant Jésus, fut tout joyeux ; car depuis assez longtemps il désirait le voir, pour ce qu'il entendait dire de lui ; et il espérait lui voir faire quelque miracle. Il l'interrogea donc avec force paroles, mais il ne lui répondit rien. Cependant les grands prêtres et les scribes se tenaient là, l'accusant avec véhémence. Après l'avoir, ainsi que ses gardes, traité avec mépris et bafoué, Hérode le revêtit d'un habit splendide et le renvoya à Pilate. Et, ce même jour, Hérode et Pilate devinrent deux amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit : " Vous m'avez présenté cet homme comme détournant le peuple, et voici que moi je l'ai interrogé devant vous, et je n'ai trouvé en cet homme aucun motif de condamnation pour ce dont vous l'accusez. Hérode non plus d'ailleurs, puisqu'il l'a renvoyé devant nous. Vous le voyez ; cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. " Mais eux se mirent à pousser des cris tous ensemble : " À mort cet homme ! Et relâche-nous Barabbas. " Ce dernier avait été jeté en prison pour une sédition survenue dans la ville et pour meurtre. De nouveau Pilate, qui voulait relâcher Jésus, leur adressa la parole. Mais eux répondaient en criant : " Crucifie-le ! crucifie-le ! " Pour la troisième fois, il leur dit : " Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort ; je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. " Mais eux insistaient à grands cris, demandant qu'il fût crucifié ; et leurs clameurs gagnaient en violence. Et Pilate prononça qu'il fût fait droit à leur demande. Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour sédition et meurtre, celui qu'ils réclamaient. Quant à Jésus, il le livra à leur bon plaisir. Quand ils l'emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : " Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les seins qui n'ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du sec ? " On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés avec lui. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils l'y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Et Jésus disait : " Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils font. " Puis, se partageant ses vêtements, ils tirèrent au sort. Le peuple se tenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient : " Il en a sauvé d'autres, disaient-ils ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de Dieu, l'Élu ! " Les soldats aussi se gaussèrent de lui : s'approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient : " Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! " Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : " Celui-ci est le roi des Juifs. " L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : " N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. " Mais l'autre, le reprenant, déclara : " Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes ; mais lui n'a rien fait de mal. " Et il disait : " Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume. " Et il lui dit : " En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis. " C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : " Père, en tes mains je remets mon esprit. " Ayant dit cela, il expira. Voyant ce qui était arrivé, le centenier glorifiait Dieu, en disant : " Sûrement, cet homme était un juste ! " Et toutes les foules qui s'étaient rassemblées pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui l'accompagnaient depuis la Galilée, et qui regardaient cela. Et voici un homme nommé Joseph, membre du Conseil, homme droit et juste. Celui-là n'avait pas donné son assentiment au dessein ni à l'acte des autres. Il était d'Arimathie, ville juive, et il attendait le Royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et réclama le corps de Jésus. Il le descendit, le roula dans un linceul et le mit dans une tombe taillée dans le roc, où personne encore n'avait été placé. C'était le jour de la Préparation, et le sabbat commençait à poindre. Cependant les femmes qui étaient venues avec lui de Galilée avaient suivi Joseph ; elles regardèrent le tombeau et comment son corps avait été mis. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et le sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.