Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 2 décembre


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Psaume 26 (27), 1.4.13-14

1 De David. Yahvé est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte? Yahvé est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je?
4 Une chose qu'à Yahvé je demande, la chose que je cherche, c'est d'habiter la maison de Yahvé tous les jours de ma vie, de savourer la douceur de Yahvé, de rechercher son palais.
13 Je le crois, je verrai la bonté de Yahvé sur la terre des vivants.
14 Espère en Yahvé, prends cœur et prends courage, espère en Yahvé.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurai-je peur ? Le Seigneur est le rempart de ma vie, de qui aurai-je crainte ? » (v.1). Ces premières paroles du psaume 26 manifestent la confiance de roc du psalmiste envers le Seigneur, une confiance qui reste sûre malgré toutes les difficultés qui peuvent surgir. Le croyant dit à son Seigneur : « Si une armée s’avance contre moi, mon cœur ne craint rien ; si la bataille éclate contre moi, alors j’ai encore confiance » (v.3). La confiance reste sûre même si les parents l’abandonnent, même si de faux témoins l’accusent. Le croyant ne s’effondre pas, il sait que le Seigneur ne l’abandonnera jamais. Cette confiance – qui est placée plus dans le Seigneur que dans ses propres forces – permet d’affronter les adversités : « Et maintenant je relève la tête face aux ennemis qui m’entourent » (v.6), affirme le psalmiste avec fierté. La peur ronge la confiance dans le Seigneur parce qu’elle porte à se regarder soi-même et à se fier à ses propres forces. Mais le Seigneur sauve. Il est le fort, le puissant qui sauve l’homme de la ruine. La confiance dans le Seigneur maintient les faibles debout et fait résister ceux qui se fient au Seigneur. De la foi naît la certitude que le Seigneur vient à notre aide : « Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut » (v.9). Le psalmiste sait bien que la confiance dans le Seigneur vit et se renforce dans la maison du Seigneur, c’est-à-dire dans la communauté des croyants. Pour cela il offre à nos lèvres l’unique désir à avoir : « J’ai demandé au Seigneur une chose, la seule que je cherche : habiter dans la maison du Seigneur tous les jours de ma vie » (v.4). C’est dans la communauté des croyants que nous sommes aidés à cultiver l’homme intérieur qui ne se recherche pas soi-même, mais le Seigneur, et ce qui lui appartient. Le psalmiste, tourné vers le Seigneur, prie : « De toi mon cœur a dit : cherchez son visage ; c’est ton visage, Seigneur, que je cherche » (v.8). La foi centre la vie entière du croyant sur la recherche de Dieu. Si bien que l’unique vraie peur, que tous nous devons avoir, est celle-là même du psalmiste, c’est-à-dire que Dieu nous cache son visage (v.9). Mais cela n’arrivera pas ; de fait, Dieu est plus fidèle qu’un père et qu’une mère : « Mon père et ma mère m’ont abandonné, mais le Seigneur m’a recueilli » (v.10).

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.