Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour

Prière de la vigile

Mémoire de saint Cyrille évêque de Jérusalem. Prière pour Jérusalem et pour la paix en Terre Sainte. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 18 mars

Mémoire de saint Cyrille évêque de Jérusalem. Prière pour Jérusalem et pour la paix en Terre Sainte.


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Luc 15,1-3.11-32

Cependant tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : " Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! " Il leur dit alors cette parabole : Il dit encore : " Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. " Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite. " Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires. " Il partit donc et s'en alla vers son père. " Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : "Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. " Mais le père dit à ses serviteurs : "Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! " Et ils se mirent à festoyer. " Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : "C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. " Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier. Mais il répondit à son père : "Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! " " Mais le père lui dit : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! " "

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Tandis que nous poursuivons notre chemin de Carême en compagnie de Jésus, une page évangélique sur le pardon nous est offerte. Comme souvent dans les récits des Évangiles, Jésus est entouré d’une foule importante, en majorité composée de malades, de pécheurs, de personnes abandonnées. Cela ne passe pas inaperçu. Au contraire, ce rapport privilégié avec les pécheurs est l’une des causes des accusations adressées à Jésus par les pharisiens. Ce n’est pas un lien fortuit, il fait au contraire partie intégrante de la mission de Jésus ; il appartient à l’image même de Dieu. Ainsi, Jésus répond à l’accusation selon laquelle il fréquente les pécheurs en parlant de Dieu, de sa manière d’agir, de la manière dont il est fait, plutôt qu’en parlant de lui-même. La parabole du fils prodigue lui permet ainsi de montrer comment Dieu se comporte. Cette parabole est plutôt celle du père miséricordieux que celle du fils prodigue. Elle est entièrement organisée autour du comportement insolite du père plutôt qu’autour des décisions du fils. Le père, malgré tout ce que son jeune fils lui avait fait, attend son retour pour l’embrasser et le fêter. Mais, ce fils-là n’est pas le seul à s’être éloigné de lui. Son fils aîné était également très éloigné du sentiment de miséricorde sans limites dont il fait preuve. La parabole montre le père qui attend le retour de son fils cadet et qui court à sa rencontre dès qu’il le voit. Il est singulier de voir un vieillard se mettre à courir vers ce jeune homme qui l’avait repoussé et trahi. Mais notre Dieu est ainsi fait. Il nous attend, il est patient. Quand nous nous décidons à revenir vers lui, il vient à notre rencontre en courant, pour pouvoir nous retrouver. C’est la signification du pardon chrétien : il vient de Dieu avant même que nous ayons commencé à nous repentir. Certes, il nous est demandé de reconnaître ce dont nous avons besoin et d’arrêter de penser que nous nous suffisons à nous-mêmes. Il nous est demandé d’accueillir le pardon, de le reconnaître. La scène du père qui embrasse son fils est l’image la plus évidente du sacrement de la confession : l’étreinte miséricordieuse de Dieu. Ce père ne semble pas savoir demeurer sans ses fils. Ainsi, il va également à la rencontre de son fils aîné qui ne voulait pas entrer : il souhaite le voir embrasser son frère. Dieu est ainsi fait : il est toujours le premier en amour et il court vers nous, pécheurs, pour nous étreindre et pour nous apprendre à nous embrasser les uns les autres. Ne laissons pas notre présomption et notre sentiment d’être justes et meilleurs, qui nous incitent à faire valoir des droits, nous tenir à l’écart de la joie de la fête, comme ce fut le cas pour le fils aîné. Le temps du Carême est la bonne période pour vivre la richesse et la joie du pardon, aussi bien à travers la confession qu’à travers la réconciliation entre frères.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.