Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Le jour du Seigneur

14e dimanche du Temps ordinaire Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Le jour du Seigneur
Dimanche 9 juillet

Homélie

L’Évangile de ce dimanche nous montre que chaque croyant doit vivre en disciple. La prière de Jésus au Père le dit clairement : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits » (v. 25). Par ces paroles, Jésus bénit le Père et lui rend grâce parce qu’il a révélé l’Évangile du Royaume aux « petits ». Jésus comprend que c’est la volonté de Dieu quand il regarde le petit groupe d’hommes et de femmes qui le suivent. Il n’y pas beaucoup de gens puissants ou intelligents parmi eux. Ce sont principalement des pêcheurs, des employés sans instruction ou du moins des personnes de basse condition sociale. Quand des personnes de haut rang abordent Jésus (pensons au sage Nicodème), elles s’entendent dire qu’elles doivent : « naître de nouveau », redevenir « petites », faute de quoi elles ne pourront entrer dans le Royaume des cieux. Le Royaume n’appartient qu’aux « petits ».
Le « petit » est celui qui reconnaît ses limites et sa fragilité, celui qui sent le besoin de Dieu, qui le cherche et se confie en lui. Le texte évangélique, quand il parle d’un ton péjoratif des « sages et des savants », ne se réfère pas à ceux qui s’efforcent de chercher la vérité ou d’améliorer leur vie personnelle et collective. Bien au contraire. Il vise plutôt l’attitude personnifiée par les scribes et les pharisiens, ceux qui, riches de leurs bonnes œuvres, se sentent « comme il faut » devant Dieu. Ils estiment avoir une telle connaissance des choses de Dieu qu’ils n’ont pas le moindre doute. Ils sont tellement remplis d’eux-mêmes qu’ils ne ressentent pas le besoin de tendre la main pour demander de l’aide à Dieu. Cette autosuffisance n’est pas du tout neutre, elle s’accompagne d’un mépris pour les autres, comme le montre Jésus à travers la parabole du pharisien et du publicain. Le premier prie devant l’autel tandis que le second, prostré au fond, se frappe la poitrine en pénitent. Et pourtant, ajoute Jésus, c’est justement ce dernier qui est justifié. C’est à des hommes comme lui que Jésus dit : « Venez à moi vous qui êtes fatigués et ployez sur le fardeau et je vous soulagerai ».
Le Seigneur, comme un bon ami, appelle à lui tous ceux qui sont fatigués et qui ploient sous le fardeau de la vie : de ce publicain au petit groupe d’hommes et de femmes qui le suivent en passant par les foules sans espérance, opprimées par l’écrasant pouvoir des riches, frappées par la violence de la guerre, la faim, l’injustice. C’est sur toutes ces foules que devraient résonner aujourd’hui les paroles du Seigneur : « Venez à moi et je vous donnerai le repos ». Le repos n’est rien d’autre que Jésus lui-même : se reposer sur sa poitrine et se nourrir de sa Parole. Jésus, et lui seul, peut se permettre d’ajouter : « Prenez mon joug ». Il ne parle pas du « joug de la loi », le dur joug imposé par les pharisiens. Le joug dont parle Jésus est l’Évangile, exigeant et doux à la fois, comme Lui. C’est pourquoi il ajoute : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ». Apprenez de moi : c’est-à-dire devenez mes disciples. Nous en avons besoin. En ont surtout besoin les foules nombreuses qui, dans ce monde, attendent encore que leur soit adressée l’invitation de Jésus : « Venez et vous trouverez le repos ».

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER