Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens. La tradition se souvient d'eux comme deux médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire particulière de tous ceux qui se consacrent au soin et à la guérison des malades. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 26 septembre

Mémoire des saints Côme et Damien, martyrs syriens. La tradition se souvient d’eux comme deux médecins qui soignaient gratuitement les malades. Mémoire particulière de tous ceux qui se consacrent au soin et à la guérison des malades.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Actes des Apôtres 11,19-30

Ceux-là donc qui avaient été dispersés lors de la tribulation survenue à l'occasion d'Étienne poussèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche, mais sans prêcher la parole à d'autres qu'aux Juifs. Il y avait toutefois parmi eux quelques Chypriotes et Cyrénéens qui, venus à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs, leur annonçant la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus. La main du Seigneur les secondait, et grand fut le nombre de ceux qui embrassèrent la foi et se convertirent au Seigneur. La nouvelle en vint aux oreilles de l'Église de Jérusalem, et l'on députa Barnabé à Antioche. Lorsqu'il arriva et qu'il vit la grâce accordée par Dieu, il s'en réjouit et les encouragea tous à demeurer, d'un cœur ferme, fidèles au Seigneur ; car c'était un homme de bien, rempli de l'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s'adjoignit ainsi au Seigneur. Barnabé partit alors chercher Saul à Tarse. L'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Toute une année durant ils vécurent ensemble dans l'Église et y instruisirent une foule considérable. C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de " chrétiens ". En ces jours-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L'un d'eux, nommé Agabus, se leva et, sous l'action de l'Esprit, se mit à annoncer qu'il y aurait une grande famine dans tout l'univers. C'est celle qui se produisit sous Claude. Les disciples décidèrent alors d'envoyer, chacun selon ses moyens, des secours aux frères de Judée ; ce qu'ils firent, en les envoyant aux anciens par l'entremise de Barnabé et de Saul.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après avoir franchi la frontière de l’ethnie, l’Évangile commence à se répandre dans tout l’Empire romain. La première étape, pour la communauté chrétienne, est Antioche, troisième capitale après Rome et Alexandrie. En vérité, le motif immédiat de la première mission chrétienne semble lié encore une fois aux persécutions, comme pour souligner que la diffusion de la charité ne découle pas d’un projet ou d’une planification. Ce serait même plutôt le contraire, comme le dit Paul : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2Cor 12,10). À Antioche, la prédication s’adresse aussi bien aux Juifs qu’aux païens. La communauté connaît immédiatement une expansion extraordinaire, à tel point que Barnabé, qui est originaire de Chypre, est envoyé depuis Jérusalem pour aider la nouvelle communauté à s’organiser. C’est aussi à Antioche – nous sommes aux alentours des années 38-40 – que les disciples de Jésus ont été désignés pour la première fois par le terme « chrétiens », probablement parce que le grand afflux de païens dans la communauté la distinguait nettement des Juifs. Jusqu’alors, ceux qui adhéraient à la foi en Jésus étaient appelés par différents noms, tels que « frères » ou « croyants ». Désormais ils ont un nom qui indique de façon très claire de qui ils sont les disciples. En quelques lignes, les Actes nous racontent la naissance, dans cette grande ville de l’Empire romain, d’une expérience tellement nouvelle qu’elle mérite d’être définie par un nouveau nom, celui de chrétiens. La nouveauté ne consiste pas dans l’adhésion à un projet ou à une idéologie, mais dans la suite de Jésus, le Christ.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.