Parole de Dieu chaque jour

Prière pour la paix
Parole de dieu chaque jour

Prière pour la paix

Prière pour la paix dans la basilique Sainte-Marie-au-Transtevere
Mémoire de la déportation des juifs de Rome pendant la Deuxième Guerre mondiale.
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Libretto DEL GIORNO
Prière pour la paix
Lundi 16 octobre

Prière pour la paix dans la basilique Sainte-Marie-au-Transtevere
Mémoire de la déportation des juifs de Rome pendant la Deuxième Guerre mondiale.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres
la libération des prisonniers
la vue aux aveugles
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Actes des Apôtres 16,11-26

Embarqués à Troas, nous cinglâmes droit sur Samothrace, et le lendemain sur Néapolis, d'où nous gagnâmes Philippes, cité de premier rang de ce district de Macédoine et colonie. Nous passâmes quelques jours dans cette ville, puis, le jour du sabbat, nous nous rendîmes en dehors de la porte, sur les bords de la rivière, où l'on avait l'habitude de faire la prière. Nous étant assis, nous adressâmes la parole aux femmes qui s'étaient réunies. L'une d'elles, nommée Lydie, nous écoutait ; c'était une négociante en pourpre, de la ville de Thyatire ; elle adorait Dieu. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, de sorte qu'elle s'attacha aux paroles de Paul. Après avoir été baptisée ainsi que les siens, elle nous fit cette prière : " Si vous me tenez pour une fidèle du Seigneur, venez demeurer dans ma maison. " Et elle nous y contraignit. Un jour que nous nous rendions à la prière, nous rencontrâmes une servante qui avait un esprit divinateur ; elle faisait gagner beaucoup d'argent à ses maîtres en rendant des oracles. Elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant : " Ces gens-là sont des serviteurs du Dieu Très Haut ; ils vous annoncent la voie du salut. " Elle fit ainsi pendant bien des jours. À la fin Paul, excédé, se retourna et dit à l'esprit : " Je t'ordonne au nom de Jésus Christ de sortir de cette femme. " Et l'esprit sortit à l'instant même. Mais ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, se saisirent de Paul et de Silas, les traînèrent sur l'agora devant les magistrats et dirent, en les présentant aux stratèges : " Ces gens-là jettent le trouble dans notre ville. Ce sont des Juifs, et ils prêchent des usages qu'il ne nous est permis, à nous Romains, ni d'accepter ni de suivre. " La foule s'ameuta contre eux, et les stratèges, après avoir fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent de les battre de verges. Quand ils les eurent bien roués de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder avec soin. Ayant reçu pareille consigne, celui-ci les jeta dans le cachot intérieur et leur fixa les pieds dans des ceps. Vers minuit, Paul et Silas, en prière, chantaient les louanges de Dieu ; les prisonniers les écoutaient. Tout à coup il se produisit un si violent tremblement de terre que les fondements de la prison en furent ébranlés. À l'instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers se détachèrent.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

L’apôtre Paul arrive en Europe. Nous sommes aux alentours de l’an 50. Il y vient, appelé par l’« Esprit de Jésus ». En un certain sens, l’Europe attendait l’Évangile, comme l’a montré l’appel du Macédonien. En réalité, il y avait déjà à Rome des disciples de Jésus, probablement d’origine juive, comme le montrent ces mêmes Actes des Apôtres le jour de la Pentecôte. Selon le récit de Luc, la ville de Philippes est la première étape du long voyage que la Parole de Dieu va faire jusqu’à Rome, portée par Paul. Désormais, Luc va employer la première personne du pluriel, « nous » suggérant ainsi qu’il participe, lui aussi, à la mission de l’Apôtre, aux côtés de Silas. À Philippes, Paul est accueilli par un groupe de femmes, sous la conduite de Lydia, une commerçante en tissus qui « adorait le vrai Dieu ». Après avoir écouté la prédication de Paul, elle demande à recevoir le baptême. La prédication de l’Évangile est efficace : elle convertit le cœur des hommes, qui modifient leur conduite. Ainsi, la prédication influe également sur la société. D’où la réaction de ceux qui font de l’exploitation d’autrui leur source de revenus. Une jeune servante qui avait en elle un esprit de voyance, et qui rapportait de gros bénéfices à ses maîtres par sa divination, est délivrée de cet esprit par Paul, et entame une nouvelle vie. Il est évident que l’Évangile apporte des changements profonds, mais pas à travers une influence directe sur le plan politique, économique ou social. L’Évangile œuvre par la conversion des cœurs des personnes qui commencent à changer de comportement, de vie. La prédication de l’Évangile ne reste jamais enfermée à l’intérieur d’une maison, elle a une implication sociale immédiate. A Philippes, ces changements suscitèrent le mécontentement de ceux qui avaient fait de l’exploitation des personnes leur gagne-pain. Ceux-là incitèrent toute la ville à se soulever contre Paul et Silas. On les jette en prison. La prédication de l’Évangile rencontre chaque fois des hommes qui voudraient l’enchaîner. Mais les disciples de Jésus savent que l’Évangile est plus fort que toutes les chaînes. Alors que Paul et Silas sont en prière, un tremblement de terre ouvre les portes de la prison et fait sauter les entraves des détenus, montrant ainsi que ceux qui s’en remettent au Seigneur sont délivrés de toute forme d’esclavage

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.