Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour

Prière de la vigile

Mémoire du bienheureux Giuseppe Puglisi, prêtre de l'Église de Palerme, tué par la mafia. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 21 octobre

Mémoire du bienheureux Giuseppe Puglisi, prêtre de l’Église de Palerme, tué par la mafia.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Actes des Apôtres 17,22-34

Debout au milieu de l'Aréopage, Paul dit alors : " Athéniens, à tous égards vous êtes, je le vois, les plus religieux des hommes. Parcourant en effet votre ville et considérant vos monuments sacrés, j'ai trouvé jusqu'à un autel avec l'inscription : "Au dieu inconnu". Eh bien ! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer. " Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, lui, le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits de main d'homme. Il n'est pas non plus servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses. Si d'un principe unique il a fait tout le genre humain pour qu'il habite sur toute la face de la terre ; s'il a fixé des temps déterminés et les limites de l'habitat des hommes, c'était afin qu'ils cherchent la divinité pour l'atteindre, si possible, comme à tâtons et la trouver ; aussi bien n'est-elle pas loin de chacun de nous. C'est en elle en effet que nous avons la vie, le mouvement et l'être. Ainsi d'ailleurs l'ont dit certains des vôtres : "Car nous sommes aussi de sa race. " " Que si nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité soit semblable à de l'or, de l'argent ou de la pierre, travaillés par l'art et le génie de l'homme. " Or voici que, fermant les yeux sur les temps de l'ignorance, Dieu fait maintenant savoir aux hommes d'avoir tous et partout à se repentir, parce qu'il a fixé un jour pour juger l'univers avec justice, par un homme qu'il y a destiné, offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts. " À ces mots de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres disaient : " Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. " C'est ainsi que Paul se retira du milieu d'eux. Quelques hommes cependant s'attachèrent à lui et embrassèrent la foi. Denys l'Aréopagite fut du nombre. Il y eut aussi une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Paul commence son discours devant l’Aréopage d’Athènes en parlant d’un autel païen dédié à un dieu inconnu, qu’il a remarqué en se promenant en ville. Il dit qu’il est venu communiquer le nom de ce Dieu, qui ne sera plus inconnu désormais. Il parvient ainsi à capter l’attention des philosophes athéniens et à susciter l’intérêt de ce public exigeant. En se basant sur leur culture, il veut les amener à dialoguer avec l’Évangile en leur présentant le cœur du message évangélique, à savoir la victoire de Jésus sur le mal et sur la mort. C’est un « saut qualitatif » par rapport à l’argumentation logique sur le dieu inconnu. Paul doit maintenant annoncer la résurrection de Jésus d’entre les morts, ce qui marque une discontinuité entre le plan de la culture et celui de la foi, entre l’Évangile et la raison. Quand il s’agit d’accueillir le scandale de la croix et le Dieu de Jésus, la rencontre advient sur un autre plan que celui de la logique rationnelle. Peut-être est-ce à la suite de l’échec qu’il a connu à Athènes qu’il écrira aux Corinthiens : « Je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse […]. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien à voir avec le langage d’une sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient » (1 Co 1, 1-4). Au cœur de l’annonce chrétienne, il y a la résurrection de Jésus d’entre les morts. C’est un don extraordinaire et immérité que le Seigneur a fait aux hommes, qui va bien au-delà des attentes de la raison humaine, mais qui ne va cependant pas contre elle. L’Apôtre espère peut-être que ces philosophes, qui croient dans l’immortalité de l’âme, vont également accueillir le mystère de la résurrection de la chair. Par son discours, il les a en quelque sorte conduits au seuil de ce grand mystère. À ce moment-là, les Athéniens l’interrompent par ces mots : « Sur cette question nous t’écouterons une autre fois. » La déception de Paul est grande. Peut-être se souvient-il alors des paroles de Jésus : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25-27).

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.