Traitons les autres avec la même passion et compassion avec lesquelles nous voulons être traités. Cherchons pour les autres les mêmes possibilités que nous cherchons pour nous-mêmes. Aidons les autres à prospérer, comme nous aimerions être aidés nous-mêmes. En un mot, si nous voulons la sécurité, donnons la sécurité ; si nous voulons la vie, donnons la vie ; si nous voulons des opportunités, offrons des opportunités. La mesure que nous utilisons pour les autres sera la mesure que le temps utilisera pour nous. La Règle d’Or nous rappelle aussi notre responsabilité de protéger et de défendre la vie humaine à chaque étape de son développement.
Cette conviction m’a conduit, depuis le début de mon ministère, à défendre, à différents niveaux, la cause de l’abolition totale de la peine de mort. Je suis convaincu que ce chemin est le meilleur, puisque chaque vie est sacrée, chaque personne humaine est dotée d’une dignité inaliénable, et la société ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes. Récemment, mes frères Evêques, ici aux Etats-Unis, ont renouvelé leur appel pour l’abolition de la peine de mort. Non seulement je les soutiens, mais aussi j’apporte mes encouragements à tous ceux qui sont convaincus qu’une juste et nécessaire punition ne doit jamais exclure la dimension de l’espérance et l’objectif de la réhabilitation.
Du discours du pape François aux Congrès des Etats-Unis, le 24 septembre 2015
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