La boussole du chrétien, c’est de suivre le Christ crucifié, qui porte sur lui les plaies de nos frères.

La boussole du chrétien, c’est de suivre le Christ crucifié, non pas un dieu désincarné, mais Dieu fait chair, qui porte sur lui les plaies de nos frères : en ce début de Carême, le Pape l’a répété ce jeudi 2 mars, lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe.

Au début du Carême, l’invitation à se convertir résonne fortement. La liturgie du jour met cette exhortation devant trois réalités : l’homme, Dieu et le chemin. La réalité de l’homme est celle de choisir entre le bien et le mal :«Dieu nous a fait libres, le choix est le nôtre», a affirmé François, mais «Il ne nous laisse pas seuls», il nous indique la voie du bien avec les Commandements.

Ensuite, il y a la réalité de Dieu : «pour les disciples il était difficile de comprendre la voie de la croix de Jésus». Parce que «Dieu a pris toute la réalité humaine, excepté le péché. Il n’y a pas Dieu sans Christ. Un dieu sans le Christ, désincarné, est un dieu non réel», a souligné le Saint-Père.

Enfin, il y a la troisième réalité, celle du chemin. Jésus dit : «Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il se renie lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive.» 

Méditation du 2 mars 2017, chapelle Sainte Marthe