Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme.
L’Histoire nous enseigne que nos seules forces ne suffisent pas. Plus d’une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers moyens, a réussi à l’empêcher. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Il faut abattre les murs de l’inimitié et parcourir la route du dialogue, a conseillé François, il faut rompre la spirale de la haine et de la violence avec une seule parole : « frère ». Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un seul Père.
Invocation pour la paix pour le Moyen-Orient, Cité du Vaticain 8 juin 2014
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