Parole de Dieu chaque jour

Prière pour les malades
Parole de dieu chaque jour

Prière pour les malades

Prière pour les malades en la basilique Sainte-Marie-au-Transtevere. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière pour les malades
Lundi 13 janvier

Prière pour les malades en la basilique Sainte-Marie-au-Transtevere.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres
la libération des prisonniers
la vue aux aveugles
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Samuel 1,1-8

IL Y AVAIT UN HOMME de la ville de Rama, dans la montagne d’Éphraïm ; il s’appelait Elcana, fils de Yéroham, fils d’Éliou, fils de Tohou, fils de Souf ; c’était un Éphratéen.
Cet homme avait deux femmes. L’une s’appelait Anne, l’autre Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.
Chaque année, Elcana montait de sa ville au sanctuaire de Silo pour se prosterner devant le Seigneur de l’univers et lui offrir un sacrifice. C’est à Silo que résidaient, comme prêtres du Seigneur, les deux fils d’Éli, Hofni et Pinhas.
Un jour, Elcana offrait le sacrifice ; il distribua des parts de la victime à sa femme Peninna, à tous ses fils et à toutes ses filles.
Mais à Anne, il donna une part de choix car il aimait Anne, que pourtant le Seigneur avait rendue stérile.
Sa rivale cherchait, par des paroles blessantes, à la mettre en colère parce que le Seigneur l’avait rendue stérile.
Cela recommençait tous les ans, quand Anne montait au sanctuaire du Seigneur : Peninna cherchait à la mettre en colère. Anne pleura et ne voulut rien manger.
Son mari Elcana lui dit : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il triste ? Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux plus que dix fils ? »

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

La liturgie eucharistique de ces premières semaines propose la lecture d'une partie du Premier et du Second Livre de Samuel. Israël — comme il est raconté à la fin du Livre des Juges — est un peuple dégradé sur le plan religieux (ch. 17-18) et en proie au chaos moral (ch. 19-21). Et il n'a pas la capacité, ou mieux la volonté, de se sortir de cette situation. Il occupe un petit territoire au centre duquel se trouve Silo avec l'arche de l'alliance. Entouré de peuples organisés en monarchie, Israël demande au Seigneur d'avoir un roi qui le protège et le défende des attaques des peuples voisins. Ainsi, les Livres de Samuel décrivent l'attente et l'arrivée d'un roi. Ce sera David qui non seulement affermira le royaume d'Israël, mais l'étendra de l'Égypte à l'Euphrate. Mais l'histoire de la royauté de David sur Israël commence pauvrement, avec l'histoire d'une femme stérile et triste dénommée Anne (1,2). C'est le début du Premier Livre de Samuel. La Parole de Dieu veut montrer que le passage d'Israël des difficultés au bien-être ne commence pas avec une grande théorie ni même un splendide palais. Ce n'est pas une œuvre humaine. On comprend que la famille d'Elcana, même si sa généalogie montre qu'elle avait un grand passé, est cependant destinée à n'avoir aucun avenir. De plus, le texte semble suggérer que la stérilité de cette femme est l'œuvre du Seigneur : « Le Seigneur l'avait rendue stérile » (v. 6) La situation semblait n'avoir aucune issue. De plus, outre sa stérilité, Anne devait supporter les insultes de sa rivale, Pennina, seconde femme d'Elcana. Cette dernière, lors du repas sacrificiel au sanctuaire, lui faisait probablement remarquer que son mari lui attribuait de nombreuses parts (et cela par rapport à ses enfants), tandis qu'Anne n'en recevait qu'une seule. Malgré l'amour de son mari, Anne était terriblement déprimée et désespérée, jusqu'à en perdre l'appétit. Les paroles de son mari ne lui suffisaient pas. Anne comprit que seul le Seigneur pouvait l'aider. C'est Dieu qui intervint. Ce n'est qu'avec son aide que tout peut changer.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.