Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Le jour du Seigneur

28e dimanche du Temps ordinaire
Mémoire de saint Ignace, évêque d'Antioche. Condamné à mort, il fut conduit à Rome où il mourut martyr (+107).
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Libretto DEL GIORNO
Le jour du Seigneur
Dimanche 17 octobre

28e dimanche du Temps ordinaire
Mémoire de saint Ignace, évêque d'Antioche. Condamné à mort, il fut conduit à Rome où il mourut martyr (+107).


Première lecture

Isaïe 53,10-11

Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S'il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.

Psaume responsorial

Psaume 32 (33)

Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !  
 

Deuxième lecture

Hébreux 4,14-16

En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de notre foi.
En effet, nous n'avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

Lecture de l'Évangile

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Marc 10,35-45

Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n'est pas à moi de l'accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s'indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Homélie

Marc rapporte un dialogue entre Jésus et les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean. Nous sommes toujours sur la route de Jérusalem et, pour la troisième fois, Jésus avait confié aux disciples le sort de la mort qui l'attendait au terme de son voyage vers la ville sainte. Les deux disciples, pas du tout touchés par les paroles du Maître, s'avancent et demandent à Jésus les premières places à côté de lui quand il établira son royaume. Ils s'inquiètent pour eux-mêmes et recherchent ces premiers lieux. Après tout, ils répondent à une logique si humaine et si opportune : d'abord moi, puis les autres. La recherche des premières places est un problème pour beaucoup encore aujourd'hui. Ils ont peur de prendre du retard, de ne pas compter. Cette préoccupation rétrécit souvent le cœur, on voit les autres comme des ennemis, des rivaux, et on ne pense plus à nos proches, à ceux qui sont dans le besoin.
"Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire le calice que je bois, ou recevoir le baptême dans lequel je suis baptisé ? Jésus revient pour expliquer le sens de sa vie et utilise deux symboles importants : le calice et le baptême. Les deux images sont interprétées par Jésus en relation avec sa mort. Le calice est le signe de la colère de Dieu, comme l'écrit Esaïe : "Lève-toi, Jérusalem, que tu as bu de la main de l'Eternel le calice de sa colère ; la coupe, la coupe du vertige" (Is 51,17). Jésus, par cette métaphore, indique qu'il prend sur lui le jugement de Dieu pour le mal fait dans le monde, même au prix de la mort. Il en va de même pour le symbole du baptême : "Toutes tes vagues et tous tes flots au-dessus de moi sont passés" (Ps 42, 8). En bref, avec les deux symboles, Jésus montre que son chemin n'est pas une carrière vers le pouvoir. C'est plutôt l'assomption du mal des hommes, comme le disait le Baptiste : "Voici l'Agneau de Dieu, celui qui ôte le péché du monde.
Et tandis que la demande des deux fils de Zébédée déchaîne l'envie et la jalousie des autres. Jésus appelle tous ceux qui l'entourent et leur dit : "Vous savez que ceux que l'on croit être les chefs des nations les dominent, et que les grands exercent un pouvoir sur eux. Mais ce n'est pas le cas parmi vous".
À ses disciples, et à nous tous, Jésus continue de dire : "Il n'en est pas ainsi parmi vous". Jésus a un pouvoir qui donne à ses disciples, celui de l'amour, de vaincre le mal par le bien. Et cette puissance n'est pas une domination, mais un service : "Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. Et comme l'a rappelé le pape François, celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre. Il doit en être ainsi pour chacun de ses disciples. Chers frères et sœurs, suivons le Seigneur pour nous aimer un peu moins et pour aimer davantage les autres, et pour être comme cela à partir d'aujourd'hui à sa droite et à sa gauche dans les rues de ce monde et autour de son autel, nous apprenons à servir afin de vivre par celui qui a vécu pour servir.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.