Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
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Prière avec Marie, mère du Seigneur

Prière pour l'unité des chrétiens. Aujourd'hui, nous prions plus particulièrement pour les communautés chrétiennes d'Europe et des Amériques. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 24 janvier

Prière pour l'unité des chrétiens. Aujourd'hui, nous prions plus particulièrement pour les communautés chrétiennes d'Europe et des Amériques.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hébreux 10,1-10

La loi de Moïse ne présente que l'ébauche des biens à venir, et non pas l'expression même des réalités. Elle n'est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n'auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n'aurait-on pas cessé d'offrir les sacrifices ?
Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés.
Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps.
Tu n'as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j'ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu'il est écrit de moi dans le Livre.
Le Christ commence donc par dire : Tu n'as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d'offrir.
Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c'est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'auteur de la lettre nous ramène au mystère central du christianisme : ce n'est pas la multiplication de nos offrandes qui nous sauve, mais uniquement le sacrifice du Christ. L'amour qui l'a amené à donner sa vie jusqu'à mourir sur la croix est la raison de notre salut. Le psalmiste le suggérait déjà lorsqu'il prédisait l'incarnation de Jésus : " Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande - tu m'as creusé des oreilles pour entendre " (Ps 40). Cette citation fait allusion au " corps " eucharistique de Jésus. L'apôtre Paul présente lui aussi la Cène comme l'annonce de la " mort du Seigneur " (1Co 11,26) et de sa force salvifique. Les sacrifices effectués auparavant ne sauvaient pas du péché puisqu'ils ne transformaient pas le cœur de l'homme, alors que la participation au " corps " du Christ lors de l'Eucharistie transforme le croyant en corps de Jésus qui, désormais ressuscité, est assis à la droite de Dieu. Du trône de sa gloire dans les cieux, il attend de pouvoir faire de ses ennemis l'escabeau de ses pieds (Ps 110,1). Ayant vaincu à tout jamais le prince du mal et la mort elle-même en ressuscitant d'entre les morts, Jésus attend la pleine manifestation de sa victoire. Chaque fois que la communauté des chrétiens se réunit lors de l'Eucharistie, elle célèbre cette victoire. Même si nous savons que nous n'avons pas encore atteint la " perfection " à laquelle nous sommes appelés, nous nous sommes définitivement mis en chemin, et ce chemin, c'est notre communion avec le Christ et avec nos frères.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.