Parole de Dieu chaque jour

Vendredi saint
Parole de dieu chaque jour

Vendredi saint

Vendredi saint
Mémoire de la mort de Jésus sur la croix.
Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Vendredi saint
Vendredi 25 mars

Vendredi saint
Mémoire de la mort de Jésus sur la croix.


Lecture de l'Évangile

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Jean 18,1-19,42

Ayant dit cela, Jésus s'en alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra, ainsi que ses disciples. Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi ce lieu, parce que bien des fois Jésus et ses disciples s'y étaient réunis. Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, vient là avec des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui advenir, sortit et leur dit : " Qui cherchez-vous ? " Ils lui répondirent : " Jésus le Nazôréen. " Il leur dit : " C'est moi. " Or Judas, qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux. Quand Jésus leur eut dit : " C'est moi ", ils reculèrent et tombèrent à terre. De nouveau il leur demanda : " Qui cherchez-vous ? " Ils dirent : " Jésus le Nazôréen. " Jésus répondit : " Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez ceux-là s'en aller ", afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite : " Ceux que tu m'as donnés, je n'en ai pas perdu un seul. " Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. Ce serviteur avait nom Malchus. Jésus dit à Pierre : " Rentre le glaive dans le fourreau. La coupe que m'a donnée le Père, ne la boirai-je pas ? " Alors la cohorte, le tribun et les gardes des Juifs saisirent Jésus et le lièrent. Ils le menèrent d'abord chez Anne ; c'était en effet le beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : " Il y a intérêt à ce qu'un seul homme meure pour le peuple. " Or Simon-Pierre suivait Jésus, ainsi qu'un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre et entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre, tandis que Pierre se tenait près de la porte, dehors. L'autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit donc et dit un mot à la portière et il fit entrer Pierre. La servante, celle qui gardait la porte, dit alors à Pierre : " N'es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme ? " Lui dit : " Je n'en suis pas. " Les serviteurs et les gardes, qui avaient fait un feu de braise, parce que le temps était froid, se tenaient là et se chauffaient. Pierre aussi se tenait là avec eux et se chauffait. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit : " C'est au grand jour que j'ai parlé au monde, j'ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple où tous les Juifs s'assemblent et je n'ai rien dit en secret. Pourquoi m'interroges-tu ? Demande à ceux qui ont entendu ce que je leur ai enseigné ; eux, ils savent ce que j'ai dit. " À ces mots, l'un des gardes, qui se tenait là, donna une gifle à Jésus en disant : " C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ? " Jésus lui répondit : " Si j'ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? " Anne l'envoya alors, toujours lié, au grand prêtre, Caïphe. Or Simon-Pierre se tenait là et se chauffait. Ils lui dirent : " N'es-tu pas, toi aussi, de ses disciples ? " Lui le nia et dit : " Je n'en suis pas. " Un des serviteurs du grand prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait tranché l'oreille, dit : " Ne t'ai-je pas vu dans le jardin avec lui ? " De nouveau Pierre nia, et aussitôt un coq chanta. Alors ils mènent Jésus de chez Caïphe au prétoire. C'était le matin. Eux-mêmes n'entrèrent pas dans le prétoire, pour ne pas se souiller, mais pour pouvoir manger la Pâque. Pilate sortit donc au-dehors, vers eux, et il dit : " Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? " Ils lui répondirent : " Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. " Pilate leur dit : " Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre Loi. " Les Juifs lui dirent : " Il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort ", afin que s'accomplît la parole qu'avait dite Jésus, signifiant de quelle mort il devait mourir. Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire ; il appela Jésus et dit : " Tu es le roi des Juifs ? " Jésus répondit : " Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? " Pilate répondit : " Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? " Jésus répondit : " Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n'est pas d'ici. " Pilate lui dit : " Donc tu es roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis : je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. " Pilate lui dit : " Qu'est-ce que la vérité ? " Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Juifs. Et il leur dit : " Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? " Alors ils vociférèrent de nouveau, disant : " Pas lui, mais Barabbas ! " Or Barabbas était un brigand. Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ; et ils s'avançaient vers lui et disaient : " Salut, roi des Juifs ! " Et ils lui donnaient des coups. De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit : " Voyez, je vous l'amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. " Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre ; et Pilate leur dit : " Voici l'homme ! " Lorsqu'ils le virent, les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant : " Crucifie-le ! Crucifie-le ! " Pilate leur dit : " Prenez-le, vous, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve pas en lui de motif de condamnation. " Les Juifs lui répliquèrent : " Nous avons une Loi et d'après cette Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. " Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé. Il entra de nouveau dans le prétoire et dit à Jésus : " D'où es-tu ? " Mais Jésus ne lui donna pas de réponse. Pilate lui dit donc : " Tu ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier ? " Jésus lui répondit : " Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t'avait été donné d'en haut ; c'est pourquoi celui qui m'a livré à toi a un plus grand péché. " Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant : " Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César : quiconque se fait roi, s'oppose à César. " Pilate, entendant ces paroles, amena Jésus dehors et le fit asseoir au tribunal, en un lieu dit le Dallage, en hébreu Gabbatha. Or c'était la Préparation de la Pâque ; c'était vers la sixième heure. Il dit aux Juifs : " Voici votre roi. " Eux vociférèrent : " À mort ! À mort ! Crucifie-le ! " Pilate leur dit : " Crucifierai-je votre roi ? " Les grands prêtres répondirent : " Nous n'avons de roi que César ! " Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha - où ils le crucifièrent et avec lui deux autres : un de chaque côté et, au milieu, Jésus. Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit : " Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs ". Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec. Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : " N'écris pas : "Le roi des Juifs", mais : "Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs. " " Pilate répondit : " Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. " Le partage des vêtements. Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : " Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura " ; afin que l'Écriture fût accomplie : Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l'ont tiré au sort. Voilà ce que firent les soldats. Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. " Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit chez lui. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : " J'ai soif. " Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : " C'est achevé " et, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l'Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. Après ces événements, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. Nicodème - celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus - vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs. Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis. À cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER