Parole de Dieu chaque jour

Prière avec les Apôtres
Parole de dieu chaque jour

Prière avec les Apôtres

Mémoire de saint Marc. Il partage avec Barnabé et Paul, et plus tard avec Pierre, l'engagement de témoigner et de prêcher l'Évangile. Il est l'auteur du premier évangile écrit. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec les Apôtres
Jeudi 25 avril

Mémoire de saint Marc. Il partage avec Barnabé et Paul, et plus tard avec Pierre, l'engagement de témoigner et de prêcher l'Évangile. Il est l'auteur du premier évangile écrit.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous persévérons avec lui, avec lui nous régnerons.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Pierre 5, 1-14

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous persévérons avec lui, avec lui nous régnerons.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Marc, cousin de Barnabé, a fréquenté dès son plus jeune âge la communauté des disciples de Jésus qui se réunissaient dans la maison de sa mère, comme le rapportent les Actes (12,12). La tradition le considère comme le jeune homme qui a échappé à la capture des gardes lors de la passion, ne laissant entre leurs mains que le drap dont il s'était couvert, comme pour nous rappeler que pour suivre Jésus, il faut se dépouiller de tout. Plus tard, Marc a accompagné Paul et Barnabé lors de leur premier voyage missionnaire. Ensuite, il s'est rendu à Rome avec Pierre. C'est là qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom et qui recueille le témoignage de la prédication de Pierre dans la capitale de l'Empire. Dans la conclusion de la première épître de Pierre, Marc est associé à l'apôtre à Babylone, nom sous lequel Rome était désignée, faisant allusion à la situation difficile des chrétiens de l'époque, semblable à celle vécue par Israël lors de l'exil babylonien (587-538 av. J.-C.). Le dernier chapitre de la première lettre de Pierre est plein de sollicitude et d'affection pour Marc qu'il appelle " mon fils ". Il adresse également ces dernières paroles aux chrétiens au sujet de l'humilité des croyants qui sont appelés à aider les anciens dans leur service à la communauté. Il les exhorte tous à être soumis, d'abord à Dieu, puis les uns aux autres. L'humilité rend les chrétiens semblables à Jésus qui se met au service de tous. L'image évoquée par l'apôtre est belle: se ceindre d'humilité comme d'un vêtement pour le service mutuel. Peut-être l'apôtre se souvient-il de la scène du lavement des pieds lors de la dernière Cène. Il se souvient certainement, après ses bruyantes remontrances, de l'avertissement du maître: " Si je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec moi " (Jean 13:8). L'humilité est l'attitude qui qualifie le disciple et le préserve de l'orgueil qui est à la racine de tous les vices. L'adversaire (le diable), déjà présent dans le jardin terrestre, continue, par l'orgueil, à tromper tout homme et à le tenter. L'Apôtre nous exhorte à lui résister et ajoute que, dans la foi, nous pouvons le vaincre. L'apôtre Pierre, en concluant son épître, s'ouvre à l'avenir qui sera accordé aux disciples : " Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables ". Oui, solide sur le roc qu'est le Christ, les disciples peuvent dès à présent expérimenter le futur état de ressuscité. Marc, l'interprète de Pierre, avec son Évangile, nous aide à nous plonger dans la foi de l'apôtre que le Seigneur a placé à la tête de son Église.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.