Envie d’école : Les Summer School, les centres d’été pour les enfants de l’Ecole de la Paix, ont commencé

L’envie d’école est grande : nous le voyons ces jours-ci à l’enthousiasme des enfants de l’Ecole de la Paix, heureux de retourner étudier et d'apprendre avec les jeunes volontaires de la Summer School, les centre d’été de Sant'Egidio déjà opérationnels dans 19 quartiers de la capitale – d’Ostia à Pigneto en passant par Tor Bella Monaca – et dans d’autres villes d’Italie, de Milan à Lucques en passant par Naples – pour n'en citer que quelques-unes.

Summer school, une école pour connaître le monde

A la Summer School on étudie avec les livres de vacances et les kits personnels préparés par les jeunes. On rattrape l’apprentissage des matières de base, mais on laisse également un espace à l’écologie, à l’éducation alimentaire, et en particulier à l’éducation sanitaire. A travers le jeu, les enfants apprennent les règles pour prévenir la contagion du coronavirus, pour pouvoir exercer les activités en sécurité.

L'école en sécurité

La salle accueille un petit nombre d’enfants qui étudient avec un ou deux enseignants bénévoles. L’environnement est ventilé et on privilégie les activités en extérieur. La désinfection des mains est fréquente, les masques sont obligatoires et chaque enfant a un cartable avec son propre matériel pour étudier. 

La beauté de l'école

De nombreux enfants sont effrayés par le Covid-19 et parlent avec beaucoup de nostalgie de l’école et du fait de pouvoir être avec les autres enfants. Au centre d’été ils expriment le désir d’apprendre des choses nouvelles. La fermeture des écoles leur avait laissé un vide énorme. C’est aussi pour cela qu’il y a eu un grand nombre de lycéens et d'étudiants qui ont répondu à l’invitation de la Communauté de faire cours aux plus petits pour rattraper le temps perdu, également par l’intermédiaire du blog des Jeunes pour la Paix.

De nombreux enfants, fils d’immigrés, avaient presque oublié la langue italienne et au début avaient beaucoup de peine à s’exprimer. D’autres, vivant des situations familiales très fragiles, étaient agités, manifestant le climat de tension vécu durant ces mois de fermeture.

La “routine” de sortir à nouveau tous les jours semble un rêve, et le retour à un monde de relations et de nouveautés qui ne manquent pas de se présenter permet de grandir de manière plus sereine.