Mort d'un sans-abri à Turin : ce n'est pas une fatalité, mais la responsabilité de tous, à commencer par les institutions

La Communauté de Sant’Egidio de Turin, qui a signé ces derniers jours la « Lettre ouverte contre l’expulsion » avec d’autres associations, exprime sa tristesse et son amertume face à la mort de Mostafa, devant un bar du centre historique. Alors que la controverse se poursuit sur l’absurde « expulsion » des personnes et de leurs affaires (couvertures et autres modestes effets personnels de ceux qui vivent dans la rue), la dure réalité d’une mort évitable demeure. Cet événement demande à ne pas être compté comme fatalité, ni même comme un libre choix, mais appelle à la responsabilité de tous, à commencer par les institutions.

La nécessité d’unir nos forces pour faire davantage n’est pas un luxe : c’est le strict minimum pour ne pas laisser mourir. Protéger la fragilité de ceux qui vivent dans la rue est le signe distinctif d’une ville qui veut préserver son humanité.

Nous demandons au maire, à tous les responsables de l’administration municipale et au préfet d’intervenir pour sauver la vie des personnes en danger, en cet hiver marqué non seulement par le froid mais aussi par la pandémie. Plus personne ne doit mourir d’inhospitalité.

 

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PHOTO ANSA