Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 20 novembre


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

1 Maccabées 4,36-37.52-59

Alors Judas et ses frères dirent : "Voici nos ennemis écrasés, allons purifier le sanctuaire et faire la dédicace."

Toute l'armée s'assembla et ils montèrent au mont Sion.

Le 25 du neuvième mois nommé Kisleu en l'an 148, ils se levèrent au point du jour

et offrirent un sacrifice légal sur le nouvel autel des holocaustes qu'ils avaient construit.

L'autel fut inauguré au son des hymnes, des cithares, des lyres et des cymbales, à la même époque et le même jour que les païens l'avaient profané.

Le peuple entier se prosterna pour adorer, puis il fit monter la louange vers le Ciel qui l'avait conduit au succès.

Huit jours durant, ils célébrèrent la dédicace de l'autel, offrant des holocaustes avec allégresse et le sacrifice de communion et d'action de grâces.

Ils ornèrent la façade du Temple de couronnes d'or et d'écussons, remirent à neuf les entrées ainsi que les chambres qu'ils pourvurent de portes.

Une grande joie régna parmi le peuple et l'opprobre infligé par les païens fut effacé.

Judas décida avec ses frères et toute l'assemblée d'Israël que les jours de la dédicace de l'autel seraient célébrés en leur temps chaque année pendant huit jours, à partir du 25 du mois de Kisleu, avec joie et allégresse.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le passage que nous venons d’entendre appartient à une section relative aux entreprises de Judas Maccabée, marquées par six années de guerre contre ses ennemis à l’intérieur comme à l’extérieur. À peine rentré à Jérusalem, Judas veut purifier le temple profané par des pratiques idolâtres et réintroduire le culte originel. En se rendant au temple, il vit une scène dramatique : « Ils virent là le lieu saint désolé, l’autel profané, les portes brûlées, des arbrisseaux poussés dans les parvis comme dans un bois ou sur une montagne, et les chambres détruites » (v. 38). L’auteur sacré parle de la tristesse et de la douleur du peuple de Juda tout entier devant ce spectacle. Il écrit : « Ils déchirèrent alors leurs vêtements, menèrent un grand deuil et répandirent de la cendre sur leur tête. Ils tombaient ensuite la face contre terre et, au signal donné par les trompettes, ils poussaient des cris vers le Ciel » (v. 39-40). Judas décide qu’un groupe des siens tiendrait sous contrôle la garnison syrienne enfermée dans l’Akra de la ville, tandis que lui-même pourvoirait à la purification du temple et à la restauration du culte. En tout premier lieu, il fait détruire l’autel modifié par les païens et dont ces derniers s’étaient servis pour célébrer « l’Abomination de la désolation » (1,54). Les pierres profanées sont entreposées à l’écart dans l’attente que surgisse un prophète capable de leur dire où les mettre. Ce qu’il faut faire n’est pas toujours clair et il peut être sage d’attendre que le Seigneur inspire des paroles ajustées. Il était urgent, en tout cas, de reconstruire le sanctuaire. Et ils se mirent tout de suite à l’œuvre pour rebâtir l’autel « selon la loi », avec des pierres que le fer n’avait pas touchées pour ne pas profaner la pierre selon la loi mosaïque (Ex 20,25). D’après la tradition juive, la Torah elle-même ne pouvait être écrite avec une plume en métal, matériau avec lequel on construisait des instruments de guerre. Le récit de la construction de l’autel et de sa consécration veut montrer comment Judas souhaite remettre la religion au centre de la vie du peuple. La célébration a lieu en 164 av. J.-C., exactement trois ans après qu’Antiochus eut commencé à offrir des sacrifices aux idoles (1,59). La fête dura huit jours, autant que la dédicace du temple de Salomon (1 R 8,65-66) et que la fête des Tentes. L’auteur redit que le sacrifice fut célébré « selon la loi ». On restaura le culte véritable du Seigneur et tout le peuple put exprimer sa joie en compensation de toute la souffrance qu’il avait éprouvée devant la profanation. Il ne s’agissait pas simplement de restaurer des pierres, mais de restaurer l’alliance qui devait être vécue en toute fidélité. C’est pourquoi on institua la fête de la Dédicace à célébrer chaque année au mois de décembre. C’est la fête que l’évangéliste saint Jean évoque sous son nom grec d’Encénie (10,22), célébrée aujourd’hui encore par les juifs sous le nom de Hanoukka, « dédicace ».

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.

PAROLE DE DIEU CHAQUE JOUR : LE CALENDRIER