Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 25 novembre


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Apocalypse 20,1-4.11-21,2

Puis je vis un Ange descendre du ciel, ayant en main la clef de l'Abîme, ainsi qu'une énorme chaîne. Il maîtrisa le Dragon, l'antique Serpent - c'est le Diable, Satan - et l'enchaîna pour mille années. Il le jeta dans l'Abîme, tira sur lui les verrous, apposa des scellés, afin qu'il cessât de fourvoyer les nations jusqu'à l'achèvement des mille années. Après quoi, il doit être relâché pour un peu de temps. Puis je vis des trônes sur lesquels ils s'assirent, et on leur remit le jugement ; et aussi les âmes de ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu, et tous ceux qui refusèrent d'adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main ; ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années. Puis je vis un trône blanc, très grand, et Celui qui siège dessus. Le ciel et la terre s'enfuirent de devant sa face sans laisser de traces. Et je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône ; on ouvrit des livres, puis un autre livre, celui de la vie ; alors, les morts furent jugés d'après le contenu des livres, chacun selon ses œuvres. Et la mer rendit les morts qu'elle gardait, la Mort et l'Hadès rendirent les morts qu'ils gardaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Alors la Mort et l'Hadès furent jetés dans l'étang de feu - c'est la seconde mort cet étang de feu - et celui qui ne se trouva pas inscrit dans le livre de vie, on le jeta dans l'étang de feu. Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus. Je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après avoir triomphé de la bête et de son armée, il reste encore à détruire Satan. Et saint Jean peut enfin voir l’ancien tentateur jeté dans l’abîme et emprisonné dans les chaînes. La force du Christ s’abat sur Satan et non sur les hommes. À son sujet, il n’y a plus aucun espoir, tandis que pour les hommes, pour chaque homme, oui. Bien plus, c’est le désir de n’en perdre aucun qui a poussé le Verbe sur la terre à déclarer une guerre sans merci à Satan. Nous ne sommes pas encore parvenus à son anéantissement définitif. L’auteur parle de mille années, une perspective qui, au cours de l’histoire, a toujours soulevé bien des problèmes d’interprétation. Il s’agit sans doute d’un chiffre symbolique dans lequel l’interprétation la plus commune voit le temps de l’Église, depuis la Pâque jusqu’à la plénitude finale du royaume. C’est déjà la victoire, mais ce n’est pas encore sa plénitude. Dans ce laps de temps (le temps de l’histoire humaine), le mal n’est pas anéanti ; il est pour ainsi dire enchaîné et peut encore agir. La victoire sur le mal n’arrive pas en un instant, mais elle s’accomplit au travers des luttes quotidiennes de la communauté des justes soutenus par le Christ. Pendant ce temps, ceux qui témoignent de leur foi jusqu’au sang reçoivent la « première résurrection », c’est-à-dire qu’ils sont avec le Christ et règnent avec lui dans la béatitude. À la fin des temps (la conclusion des mille années), une rencontre décisive aura lieu entre le Bien et le Mal, dont l’issue a déjà été anticipée au chapitre 19, 11-21. Satan, dans une dernière attaque, cherchera à rassembler ses adeptes de la terre pour assiéger les justes et les faire tomber. Mais un feu du ciel le détruira. S’ouvre alors le jugement final accompli par Dieu lui-même. Devant lui défilera toute l’humanité ; chaque personne sera jugée sur la base de ce qui est écrit dans les livres célestes où tous les mensonges des critères humains sont renversés. Celui qui aura suivi la voie de l’amour s’entendra énumérer les œuvres de miséricorde qu’il aura accomplies : « J’avais soif et tu m’as donné à boire » et ainsi de suite. Toute œuvre de charité, même la plus petite, suffira pour être inscrite au livre de la vie.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.