Parole de Dieu chaque jour

Mémoire des saints et des prophètes
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Mémoire des saints et des prophètes
Mercredi 5 mai


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous êtes une race élue,
une nation sainte, un sacerdoce royal,
peuple acquis par Dieu
pour proclamer ses louanges

Alléluia, alléluia, alléluia.

Jean 15,1-8

Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous serez saints,
parce que je suis Saint, dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Évangile du jour présente la seconde partie du discours d'adieu de Jésus à ses disciples. Il a déjà parlé de la communion avec les siens à travers l'amour et l'Esprit Saint. Maintenant, à travers l'image du Père vigneron, du Fils vigne et des disciples sarments, il cherche à décrire l'échange d'amour qui unit ses disciples à lui-même et au Père. À plusieurs reprises, l'image de la vigne est utilisée dans les Écritures pour décrire le rapport entre le Seigneur et son peuple. Cette fois, la vigne ne représente pas le peuple d'Israël, mais Jésus lui-même. Il est la " vigne véritable " qui produit de bons fruits et qui donne la vie. La communion entre lui et le Père est la source de sa vie et l'origine de son œuvre. Jésus est descendu du ciel sur la terre pour accomplir la volonté du Père, pour que, unissant ses disciples à lui, il les fasse participer à l'amour que lui-même vit avec le Père. Il commence son discours en disant : " Je suis la vigne ; vous, les sarments ". Par cette image, il veut faire comprendre à ses disciples le type de lien établi avec eux : le rapport est si étroit qu'ils ne forment plus qu'une entité. Ainsi, le sarment ne vit et ne donne de fruits que s'il reste attaché à la vigne ; s'il s'en détache, il sèche et meurt. Les sarments doivent à tout prix rester liés à la vigne. Jésus continue : " Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire ". Il n'y a pas d'autre voie pour le disciple que la communion étroite avec le Maître. Jésus explicite la manière de maintenir cette communion : " Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez ". Le terme demeurer, utilisé onze fois dans le passage de l'Évangile entendu aujourd'hui, est suivi de l'expression porter du fruit, utilisée huit fois. Porter du fruit est le propre des disciples qui écoutent la Parole de Dieu d'un cœur attentif. Et c'est ainsi qu'est rendue gloire à Dieu, comme Jésus le souligne : " C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits et deveniez mes disciples ". Le disciple n'est pas tant celui qui accueille une doctrine que celui qui reste lié avec amour à Jésus, comme le sarment à sa vigne.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.