Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur

Hommage à Modesta, une femme sans domicile fixe morte seule à la gare Termini de Rome en 1983, à qui personne n'a porté secours car elle était sale. Nous pensons à cette occasion à tous ceux qui meurent dans la rue, sans toit ni assistance. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 31 janvier

Hommage à Modesta, une femme sans domicile fixe morte seule à la gare Termini de Rome en 1983, à qui personne n'a porté secours car elle était sale. Nous pensons à cette occasion à tous ceux qui meurent dans la rue, sans toit ni assistance.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hébreux 12,1-4

Ainsi donc, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit - en particulier du péché qui nous entrave si bien -, courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l'exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre lutte contre le péché,

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Après avoir conté la longue histoire des témoins de la foi, l'auteur de la lettre aux Hébreux s'adresse directement à la communauté, qu'il exhorte à ne pas se sentir seule et abandonnée, puisqu'elle s'insère dans une longue histoire de foi et de salut. Mieux encore, la communauté des croyants à laquelle se réfère la lettre est " entourée " de cette " nuée de témoins " qui la soutiennent et encouragent ses membres à poursuivre sur le chemin de la foi, en bons disciples de Jésus. Reprenant l'image de la course, qu'il affectionne, l'apôtre Paul invite les chrétiens à se donner sans compter dans leur combat pour la foi. Comme lors de n'importe quelle course, il est nécessaire de déposer tout ce qui pèse sur nos épaules, les péchés qui nous accablent, le regard fixé vers notre but, c'est-à-dire vers Jésus, " celui qui est l'initiateur de la foi et qui la mène à son accomplissement ". Le chrétien est appelé à imiter le Christ. De ce point de vue, il reste pour toujours un disciple, un croyant qui écoute et suit le Maître à tous les âges de sa vie. Le disciple perçoit donc l'urgence des temps : il ne s'attarde pas, ne reporte rien au lendemain, sachant bien que chaque phase de sa vie lui offre des occasions à ne pas manquer. C'est pour cela qu'il court avec endurance. La lettre parle à la fois de joie et de la croix, ce qui apparaît comme une contradiction, alors qu'en réalité, la joie véritable du chrétien passe inévitablement par les blessures de la souffrance : elle ne peut éviter de toucher les plaies de Jésus. L'auteur précise bien que suivre Jésus suppose aussi de porter sa croix et, par là même, de supporter les oppositions et les menaces jusqu'à la destination finale, la patrie du ciel. C'est la raison pour laquelle les croyants ne doivent jamais détacher leur regard de Jésus : " Pensez à celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle opposition contre lui, afin de ne pas vous laisser accabler par le découragement " (12,3).

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.