Pensons à tant de gens, qui n’ont même pas une ultime caresse au moment de mourir. Il y a trois jours, une personne est morte de froid, ici, dans la rue, un sans-abri. En plein cœur de Rome, une ville avec toutes les possibilités pour aider.

Le sans abri mort de froid à Rome, les quatre soeurs de mère Teresa tuées au Yémen, les personnes qui tombent malades dans la "terre des feux" (en Italie du Sud), les réfugiés abandonnés au froid : voilà l'évocation de faits dramatiques survenus récemment, dans la prière du pape François lors de la messe célébrée lundi 14 mars, à la chapelle de la maison Sainte Marthe. "Seigneur, je ne comprends pas, je ne sais pas pourquoi cela arrive, mais moi, je m'en remets à toi" a dit le pape. C'est "une belle prière", la seule possible - a-t-il expliqué - et c'est aussi celle de nombreux parents ayant des enfants handicapés, atteints de maladies rares. Face aux nombreuses "vallées de la mort" de notre temps, la seule réponse possible est de s'en remettre à Dieu qui, comme le dit l'Ecriture, "n'abandonne jamais son peuple." En effet, le Seigneur cherche à faire comprendre à son peuple qu'il lui est proche, qu'il chemine avec lui." Et il le lui explique avec ces paroles : "As tu vu un peuple dont les dieux soient aussi proches que je suis proche de toi ? Je t'ai accompagné, j'ai marché à tes côtés depuis les débuts, je t'ai appris à marcher comme un père apprend à son enfant."

 

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Chapelle Sainte Marthe, 14 mars 2016