Le bien et le mal ne peuvent pas s’identifier avec des territoires définis ou des groupes humains déterminés.

Le Seigneur, qui est la Sagesse incarnée, nous aide aujourd’hui à comprendre que le bien et le mal ne peuvent pas s’identifier avec des territoires définis ou des groupes humains déterminés. Voilà les bons et voilà les mauvais. Il nous dit que la frontière entre le bien et le mal passe dans le cœur de chaque personne, passe dans le cœur de chacun de nous. Nous sommes tous pécheurs. J’ai envie de vous demander : que celui qui n’est pas pécheur lève la main. Personne, parce que nous le sommes tous, nous sommes tous pécheurs. Jésus Christ, par sa mort en croix et sa résurrection, nous a libérés de l’esclavage du péché et nous donne la grâce de marcher dans une vie nouvelle ; mais avec le Baptême il nous a donné aussi la Confession, parce que nous avons toujours besoin d’être pardonnés de nos péchés. Regarder toujours et seulement le mal qu’il y a à l’extérieur de nous, c’est ne pas vouloir reconnaître le péché qu’il y a aussi en nous.

De l'Angélus du 23/07/2017