Journée mondiale contre le travail des mineurs. « Ne jamais étouffer l’espérance des enfants »

Enregistrement à l’état civil, éducation, droits : comment mettre fin à l’exploitation des plus petits

« Tous les enfants doivent pouvoir jouer, étudier, prier et grandir dans leur propre famille et cela dans un contexte harmonieux, d’amour et de sérénité. C’est leurs droits et notre devoir. » Pape François, audience du 13 juin 2013

La liste des souffrances que notre monde réserve aux plus petits est longue :
Travail des mineurs (avec une forme d’esclavage, dans de nombreux cas)
Manque de soins
Absence d’instruction
Exploitation sexuelle
Travail domestique

Selon des sources de l’UNICEF, 150 millions d’enfants, dans le monde, âgés de 5 à 14 ans, sont impliqués dans le travail des mineurs ; et dans les pays les plus pauvres presque un enfant sur quatre. En Afrique ce sont plus de 30 millions d’enfants (garçons et filles) qui ne peuvent pas aller à l’école. En effet l’instruction a souvent des coûts prohibitifs pour les familles qui ne peuvent faire face aux frais scolaires.

A tout cela s’ajoute un autre élément : beaucoup de ces enfants « n’existent pas » officiellement. En effet on estime que 30% des enfants dans le monde (mais en Afrique ce pourcentage est deux fois plus élevé) ne sont pas enregistrés à l’état civil, ni à la naissance, ni plus tard, souvent parce que la procédure est trop coûteuse pour leurs familles. Une condition « d’inexistence » officielle qui expose les enfants à tout type d’abus.

La Communauté de Sant Egidio, dans le monde, travaille tous les jours pour lutter contre ce fléau, en favorisant l’enregistrement à l’état civil des enfants des pays pauvres à travers le programme Bravo!. Nous cherchons également à répondre à l’exigence de leur donner un nom, une dignité et le droit d’exister en tant que personne, par le biais des écoles de la paix et des adoptions à distance.