Maria Vingiani, le souvenir de Sant'Egidio : le monde a besoin de figures comme elle, capables de réparer les nombreuses divisions

La Communauté de Sant’Egidio se souvient avec considération et sympathie de Maria Vingiani, disparue à l'âge de 98 ans. Figure importante du 20e siècle, elle a conduit avec courage le dialogue entre juifs et chrétiens ainsi que l'œcuménisme, bien avant Vatican II et la déclaration Nostra Aetate, établissant, dans les années 1950, une relation étroite avec l'historien juif français Jules Isaac, et collaborant avec le futur Jean XXIII, alors qu'il était patriarche de Venise.

Avec son Secrétariat d'Activité Œcuménique (SAE), elle s'est engagée avec passion, même après le Concile, dans l'œuvre de réconciliation entre les Églises, à la recherche de ce qui unit.

Le monde d'aujourd'hui a besoin de figures comme elle, capables de réparer les nombreuses divisions là où règnent les oppositions et les conflits.