Hymne
Tu voulais voir le tombeau de Lazare, ? Seigneur
toi qui t'appr?tais ? habiter le tombeau.
Tu as demand?: "O? l'avez-vous mis?".
Tu apprends ce que tu savais,
tu cris ? celui que tu aimes:
"Lazare, viens dehors!".
Celui qui ?tait mort t'a ob?i , Seigneur,
? toi qui donnes ? chacun le souffle.
O Seigneur, il ?tait mort depuis quatre jours.
Tu es venu ? sa tombe, ferm?e,
tu as vers? des larmes sur Lazare
parce que ton ami malade ?tait mort.
B?ni sois-tu, Seigneur,
ami des hommes,
aie piti? de nous. (2 fois)
A ta voix la mort fut attach?e
Lazare est d?tach? de ses bandelettes de mort.
A cette vue, tes disciples sont joyeux
ils chantent une hymne de f?te.
B?ni sois-tu, Seigneur,
ami des hommes,
aie piti? de nous.
Ta voix, ? Seigneur,
a d?truit la mort.
Ta puissance gu?rit les malades,
ta parole ram?ne les morts ? la vie
et Lazare est la pr?misse
de notre salut.
B?ni sois-tu, Seigneur,
ami des hommes,
aie piti? de nous.
Tout t'est possible, Seigneur,
ami tr?s bon.
Accorde ? tes serviteurs le pardon des p?ch?s,
?tends sur nous ta mis?ricorde,
gu?ris par ton amour
celui qui est malade.
Avec tes disciples, ? Seigneur,
tu t'es approch? du tombeau de Lazare,
tu l'as appel?, par son nom, ? la vie.
Tu l'as r?veill? d'un lourd sommeil.
A ta parole, il est sorti du tombeau.
Avec ses bandelettes de mort, il criait:
B?ni sois-tu, Seigneur,
ami des hommes,
aie piti? de nous.
R?jouis-toi, ville de B?thanie,
terre de Lazare,
r?jouissez-vous, Marthe et Marie, ses soeurs.
Demain le Christ vient pour donner la vie,
il d?noue les bandelettes
de la mort et du p?ch?.
B?ni sois-tu, Seigneur,
ami des hommes,
aie piti? de nous.
La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).
Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".
Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.
Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).
La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.
Pour les malades, à la mémoire des défunts, pour la paix
