Lecture de la Parole de Dieu
All?luia, all?luia, all?luia.
Vous ?tes une race ?lue,
une nation sainte, un sacerdoce royal,
peuple acquis par Dieu
pour proclamer ses louanges
All?luia, all?luia, all?luia.
1 Jean 2,12-17
Je vous ?cris, petits enfants, parce que vos p?ch?s vous sont remis par la vertu de son nom.
Je vous ?cris, p?res, parce que vous connaissez celui qui est d?s le commencement. Je vous ?cris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le Mauvais.
Je vous ai ?crit, petits-enfants, parce que vous connaissez le P?re. Je vous ai ?crit, p?res, parce que vous connaissez celui qui est d?s le commencement. Je vous ai ?crit, jeunes gens, parce que vous ?tes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Mauvais.
N'aimez ni le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du P?re n'est pas en lui.
Car tout ce qui est dans le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse - vient non pas du P?re, mais du monde.
Or le monde passe avec ses convoitises ; mais celui qui fait la volont? de Dieu demeure ?ternellement.
All?luia, all?luia, all?luia.
Vous serez saints,
parce que je suis Saint, dit le Seigneur.
All?luia, all?luia, all?luia.
L?ap?tre s?adresse ? tous les croyants par une triple allocution solennelle. Il les appelle ? petits enfants ? car il les a engendr?s ? la foi, mais aussi ? p?res ?, puisqu?? leur tour ils doivent engendrer d?autres croyants ? l??glise, et aussi ? jeunes gens ?, c?est-?-dire gens forts, car, en gardant la Parole de Dieu, ils ont triomph? du pouvoir du Mauvais. Jean invite les croyants ? ne pas aimer le monde ni les choses du monde, car, ce faisant, ils s??loignent de l?amour de Dieu. Le monde, dans le langage johannique, ne d?signe pas simplement la cr?ation, mais aussi la r?alit? terrestre qui est sous la domination du Mauvais (cf. Jn 12, 31). Le monde donc s?oppose au Royaume de Dieu qui est un royaume d?amour et de paix. On y entend ? nouveau l?opposition ?nonc?e par J?sus : ? Nul ne peut servir deux ma?tres : ou il ha?ra l?un et aimera l?autre, ou il s?attachera ? l?un et m?prisera l?autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l?Argent ? (Mt 6, 24). Le monde, en ce sens, fait obstacle et s?oppose aux disciples, comme il l?a fait pour J?sus. Le Prologue de l??vangile de Jean associait d?j? ? le monde ? et ? les t?n?bres ?, tandis que J?sus est ? la lumi?re venant en ce monde ?. Le croyant doit ?tre attentif pour ne pas se laisser entra?ner par le pouvoir du Mauvais qui a prise sur son c?ur par l?interm?diaire de ? la convoitise de la chair ? toujours encline au mal. L?ap?tre Paul ?crit aux Galates : ? Laissez-vous mener par l?Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. Car la chair convoite contre l?esprit et l?esprit contre la chair ? (Ga 5, 16). Jean en donne un exemple, lorsqu?il ?crit que ? la convoitise de la chair ? se manifeste par ? la convoitise des yeux et l?orgueil de la richesse ?. Celui qui se laisse conduire par ses instincts s??loigne de Dieu et se laisse emporter par la finitude du monde. Or le monde passe, nous dit saint Jean, ainsi que Paul l??crivait aussi aux Corinthiens : ? Car elle passe, la figure de ce monde ? (1 Co 7, 31). Celui qui fait la volont? de Dieu, ? l?inverse, demeure ?ternellement ?, c?est-?-dire qu?il ? demeure dans l?amour ?.
La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).
Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".
Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.
Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).
La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.
Pour les malades, à la mémoire des défunts, pour la paix
