Parole de Dieu chaque jour

Dimanche de Pentec?te
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Libretto DEL GIORNO
Dimanche de Pentec?te

Psaume responsorial

Psaume 103 (104)

B?nis Yahv?, mon ?me. Yahv?, mon Dieu, tu es si grand! V?tu de faste et d'?clat,

drap? de lumi?re comme d'un manteau, tu d?ploies les cieux comme une tente,

tu b?tis sur les eaux tes chambres hautes; faisant des nu?es ton char, tu t'avances sur les ailes du vent;

tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs un feu de flammes.

Tu poses la terre sur ses bases, in?branlable pour les si?cles des si?cles.

De l'ab?me tu la couvres comme d'un v?tement, sur les montagnes se tenaient les eaux.

? ta menace, elles prennent la fuite, ? la voix de ton tonnerre, elles s'?chappent;

elles sautent les montagnes, elles descendent les vall?es vers le lieu que tu leur as assign?;

tu mets une limite ? ne pas franchir, qu'elles ne reviennent couvrir la terre.

Dans les ravins tu fais jaillir les sources, elles cheminent au milieu des montagnes;

elles abreuvent toutes les b?tes des champs, les onagres y calment leur soif;

l'oiseau des cieux s?journe pr?s d'elles, sous la feuill?e il ?l?ve la voix.

De tes chambres hautes, tu abreuves les montagnes; la terre se rassasie du fruit de tes œuvres;

tu fais cro?tre l'herbe pour le b?tail et les plantes ? l'usage des humains, pour qu'ils tirent le pain de la terre

et le vin qui r?jouit le cœur de l'homme, pour que l'huile fasse luire les visages et que le pain fortifie le cœur de l'homme.

Les arbres de Yahv? se rassasient, les c?dres du Liban qu'il a plant?s;

c'est l? que nichent les passereaux, sur leur cime la cigogne a son g?te;

aux chamois, les hautes montagnes, aux damans, l'abri des rochers.

Il fit la lune pour marquer les temps, le soleil conna?t son coucher.

Tu poses la t?n?bre, c'est la nuit, toutes les b?tes des for?ts s'y remuent.

Les lionceaux rugissent apr?s la proie et r?clament ? Dieu leur manger.

Quand se l?ve le soleil, ils se retirent et vont ? leurs repaires se coucher;

l'homme sort pour son ouvrage, faire son travail jusqu'au soir.

Que tes œuvres sont nombreuses, Yahv?! toutes avec sagesse tu les fis, la terre est remplie de ta richesse.

Voici la grande mer aux vastes bras, et l? le remuement sans nombre des animaux petits et grands,

l? des navires se prom?nent et L?viathan que tu formas pour t'en rire.

Tous ils esp?rent de toi que tu donnes en son temps leur manger;

tu leur donnes, eux, ils ramassent, tu ouvres la main, ils se rassasient.

Tu caches ta face, ils s'?pouvantent, tu retires leur souffle, ils expirent, ? leur poussi?re ils retournent.

Tu envoies ton souffle, ils sont cr??s, tu renouvelles la face de la terre.

? jamais soit la gloire de Yahv?, que Yahv? se r?jouisse en ses œuvres!

Il regarde la terre, elle tremble, il touche les montagnes, elles fument!

Je veux chanter ? Yahv? tant que je vis, je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.

Puisse mon langage lui plaire, moi, j'ai ma joie en Yahv?!

Que les p?cheurs disparaissent de la terre, les impies, qu'il n'en soit jamais plus! B?nis Yahv?, mon ?me.

 

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.