M?moire des saints Cyrille et M?thode, p?res de l??glise slave et patrons de l?Europe

Lecture de la Parole de Dieu

All?luia, all?luia, all?luia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui na?tra de toi sera saint.

All?luia, all?luia, all?luia.

Proverbes 20,1-30

Raillerie dans le vin! Insolence dans la boisson! Qui s'y ?gare n'est pas sage.

Tel le rugissement du lion, la col?re du roi! Qui l'excite p?che contre lui-m?me.

C'est un honneur pour l'homme d'?viter les proc?s, mais quiconque est fou se d?cha?ne.

? l'automne, le paresseux ne laboure pas, ? la moisson il cherche, et rien!

C'est une eau profonde que le conseil au c?ur de l'homme, l'homme intelligent n'a qu'? puiser.

Beaucoup de gens se proclament hommes de bien, mais un homme fid?le, qui le trouvera ?

Le juste qui se conduit honn?tement, heureux ses enfants apr?s lui!

Un roi si?geant au tribunal dissipe tout mal par son regard.

Qui peut dire : " J'ai purifi? mon c?ur, de mon p?ch? je suis net " ?

Poids et poids, mesure et mesure : deux choses en horreur ? Yahv?.

M?me par ses actes un jeune homme se fait conna?tre, si son action est pure et si elle est droite.

L'oreille qui entend, l'?il qui voit, l'un et l'autre, Yahv? les a faits.

N'aime pas ? somnoler, tu deviendrais pauvre; tiens les yeux ouverts, tu auras ton content de pain!

" Mauvais! Mauvais! " dit l'acheteur, mais en partant il se f?licite.

Il y a l'or et toutes sortes de perles, mais la chose la plus pr?cieuse ce sont les l?vres instruites.

Prends-lui son v?tement, car il a cautionn? un ?tranger, au profit d'inconnus, prends-lui un gage!

Doux est ? l'homme le pain de la fraude, mais ensuite la bouche est remplie de gravier.

Dans le conseil s'affermissent les projets : par de sages calculs conduis la guerre.

Il r?v?le les secrets, le colporteur de m?disance; avec qui a toujours la bouche ouverte, ne te lie pas!

Qui maudit son p?re et sa m?re verra s'?teindre sa lampe au c?ur des t?n?bres.

Le bien vite acquis au d?but ne sera pas b?ni ? la fin.

Ne dis point : " Je rendrai le mal! " fie-toi ? Yahv? qui te sauvera.

Abomination pour Yahv? : poids et poids; une balance fausse, ce n'est pas bien.

Yahv? dirige les pas de l'homme : comment l'homme comprendrait-il son chemin ?

C'est un pi?ge pour l'homme de crier : " Ceci est sacr?! " et, apr?s les v?ux, de r?fl?chir.

Un roi sage vanne les m?chants et fait passer sur eux la roue.

La lampe de Yahv?, c'est l'esprit de l'homme qui p?n?tre jusqu'au tr?fonds de son ?tre.

Pi?t? et fid?lit? montent la garde pr?s du roi; sur la pi?t? est fond? son tr?ne.

La fiert? des jeunes gens, c'est leur vigueur, la parure des vieillards, c'est leur t?te chenue.

Les blessures sanglantes sont un rem?de ? la m?chancet?, les coups vont jusqu'au fond de l'?tre.

All?luia, all?luia, all?luia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

All?luia, all?luia, all?luia.

Dans ce chapitre nous trouvons rassembl?s toute une s?rie de proverbes qui concernent plusieurs aspects de la vie, depuis l?usage du vin jusqu?? la col?re, de la paresse aux t?ches du roi, de l?usage des biens ? la tromperie dans le commerce. Chaque verset, en g?n?ral, a un sens accompli, et il n?est pas facile de saisir ses diff?rentes significations. C?est l? toute la richesse de ce livre, qui nous offre une s?rie d?enseignements concrets menant ? l?acquisition d?une v?ritable sagesse. A plusieurs reprises on parle du roi (v. 2.8.25.28). A l??poque, le pouvoir d?un roi ?tait absolu. L?une de ses t?ches principales consistait ? administrer la justice en tant que juge supr?me, ainsi que le dit le v. 8 : ? Un roi si?geant au tribunal dissipe tout mal par son regard ?. Un bon gouvernement devait se fonder sur la fid?lit? au Seigneur et aux exigences de la loi divine. Dans les livres de Samuel et des Rois, les diff?rents rois d?Isra?l et de Juda seront jug?s sur cette fid?lit?. Bien plus, la destruction de J?rusalem et la fin du Royaume du Nord d?abord, avec Samarie pour capitale, et du Royaume du Sud ensuite, sera attribu?e, entre autre, aux infid?lit?s des rois. C?est pourquoi, on pr?sente le roi comme un d?fenseur du bien : ? Un roi sage vanne les m?chants ?. Le bien de son peuple doit ?tre le crit?re de tout gouvernement sage. Notre texte fait allusion aux querelles et aux litiges, dont la fr?quence r?v?le la sottise, tandis que le sage est un homme qui recherche le bien en le promouvant autour de lu, en ?vitant de rendre le mal pour le mal : ? Ne dis point : "Je rendrai le mal !". Fie-toi au Seigneur qui te sauvera ?. Si tu te sens entour? de mal, ne songe pas ? le payer de sa propre monnaie, mais fies-toi au Seigneur qui va t?en d?livrer. La conscience du mal ne doit pas, en effet, te mener au d?couragement ni ? la r?signation, mais elle doit susciter une foi plus authentique sachant prier et demander le secours de Dieu. Ainsi, encore : ? Qui peut dire : "J?ai purifi? mon c?ur, de mon p?ch? je suis net ?" ? (v. 9). Souvent, nous nous consid?rons purs de toute tache et nous nous permettons d??tre durs avec autrui, en jugeant, en m?prisant, en nous tenant peut-?tre pour meilleurs. Personne ne peut dire qu?il a la conscience tout ? fait nette, du moins devant le Seigneur, face auquel chacun de nous doit reconna?tre ses p?ch?s et en demander pardon de fa?on appropri?e. Je voudrais ensuite attirer l?attention sur l?insistance avec laquelle on parle ici de la fausset?, d?un comportement double. ? Poids et poids, mesure et mesure : deux choses en horreur au Seigneur ? (v. 10). ? Abomination pour le Seigneur : poids et poids ; une balance fausse, ce n?est pas bien ? (v. 23). Ces deux versets se r?f?rent d?abord ? un probl?me de commerce, aux mesures et aux poids fauss?s, mais sans doute y a-t-il aussi une allusion au comportement humain. On est invit? ? la loyaut? et ? la sinc?rit? dans les rapports, ainsi qu?? traiter chacun en toute ?quit?.