Prière pour l'unité des chrétiens. Mémoire particulière des Églises de la communion anglicane. Lire plus
Prière pour l’unité des chrétiens. Mémoire particulière des Églises de la communion anglicane.
Lecture de la Parole de Dieu
Alléluia, alléluia, alléluia.
Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Psaume 46 (47), 2-3.6-9
2 Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu en éclats de joie!
3 C'est Yahvé, le Très-Haut, le redoutable, le grand Roi sur toute la terre.
6 Dieu monte parmi l'acclamation, Yahvé, aux éclats du cor.
7 Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre Roi, sonnez!
8 C'est le roi de toute la terre sonnez pour Dieu, qu'on l'apprenne!
9 Dieu, il règne sur les païens, Dieu siège sur son trône de sainteté.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Le psaume décrit une liturgie solennelle qui avait probablement lieu un jour particulièrement festif lors duquel le peuple célébrait son roi : la procession partait de la vallée de Cédron et montait en chantant à Jérusalem, jusque sur la colline du temple ; arrivés aux portes du temple l’enthousiasme des fidèles éclatait parmi les acclamations, les cris de joie et les éclats du cor. La tradition chrétienne interprète ce chant pendant la fête de l’Ascension de Jésus qui monte au ciel et entre dans la gloire de Dieu. Jésus est exalté : « Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre » (v.3) ; « Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l’annoncent ! » (v.8) ; « Les princes de la terre sont à Dieu qui s’élève au-dessus de tous » (v.10). En raison de sa royauté. Le Seigneur est le roi de toute la terre et de tous les peuples : « Les chefs des peuples se sont rassemblés : c’est le peuple du Dieu d’Abraham » (v.10). Le psalmiste unit l’élection d’Abraham à l’universalité du salut. Dieu en effet choisit Abraham non pour séparer les peuples mais pour les unir en un unique destin. L’élection d’Israël, et ensuite celle de l’Église, est fonction de l’universalité du salut : Dieu est le grand roi, le Très-Haut ; toutes les nations lui appartiennent ; tous les rois et les princes de la terre viennent lui rendre hommage. Lui est au-dessus de tous et de tout ; son règne est universel. Dans cet horizon est compris le peuple musulman, dans toute sa diversité, qui reconnaît Abraham comme « père des croyants ». Cette universalité du salut est la bonne nouvelle à porter à toutes les nations, surtout à notre époque, où l’on parle toujours plus de conflits entre les peuples et entre les civilisations, où l’on dresse des murs et renforce les barrières. La foi dans le Dieu unique est la racine de la dignité de tout homme et de la fraternité de tous les peuples. Dieu est le Seigneur de tous ; même les puissants de la terre Lui appartiennent (v.10). Personne, en dehors de Lui, ne peut s’ériger au-dessus des autres peuples, ni la grande Egypte ni même la grande Babylone. Le Seigneur a choisi Israël, la plus petite entre les nations, afin qu’elle place sa confiance en Lui et annonce à tous la force et la puissance du Dieu unique. Cette foi, que le peuple d’Israël a été appelé à vivre et à témoigner, a trouvé en Jésus son accomplissement. Qui écoute le prophète de Nazareth et suit sa parole reconnaît Dieu comme son unique Seigneur et est donc libéré de l’esclavage des idoles de l’argent, du pouvoir, de la force, des intérêts de partis, de l’amour pour soi-même. Toutes ces idoles renferment les personnes et les peuples sur eux-mêmes. Et ceux-ci se dressent les uns contre les autres. Mais le Seigneur soustrait les hommes à l’égoïsme et à la peur, en dépassant toute barrière et toute frontière, et les rend libres de s’aimer.
La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).
Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".
Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.
Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).
La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.
Pour les malades, à la mémoire des défunts, pour la paix
