M?moire de saint Polycarpe, disciple de l'ap?tre saint Jean, ?v?que et martyr (+155). Lire plus
Psaume responsorial
Psaume 34 (35)
Accuse, Yahv?, mes accusateurs, assaille mes assaillants;
prends armure et bouclier et te l?ve ? mon aide;
"brandis la lance et la pique contre mes poursuivants. Dis ? mon ?me : "C'est moi ton salut."
Honte et d?shonneur sur ceux-l? qui cherchent mon ?me! Arri?re! qu'ils reculent confondus, ceux qui ruminent mon malheur!
Qu'ils soient de la bale au vent, l'ange de Yahv? les poussant,
que leur chemin soit t?n?bre et glissade, l'ange de Yahv? les poursuivant!
Sans raison ils m'ont tendu leur filet, creus? pour moi une fosse,
la ruine vient sur eux sans qu'ils le sachent; le filet qu'ils ont tendu les prendra, dans la fosse ils tomberont.
Et mon ?me exultera en Yahv?, jubilera en son salut.
Tous mes os diront : Yahv?, qui est comme toi pour d?livrer le petit du plus fort, le pauvre du spoliateur?
Des t?moins de mensonge se l?vent, que je ne connais pas. On me questionne,
on me rend le mal pour le bien, ma vie devient st?rile.
Et moi, pendant leurs maladies, v?tu d'un sac, je m'humiliais par le je?ne, ma pri?re revenant dans mon sein,
comme pour un ami, pour un fr?re, j'allais ?? et l?; comme en deuil d'une m?re, assombri je me courbais.
Ils se rient de ma chute, ils s'attroupent, ils s'attroupent contre moi; des ?trangers, sans que je le sache, d?chirent sans r?pit;
si je tombe, ils m'encerclent, ils grincent des dents contre moi.
Seigneur, combien de temps verras-tu cela? Soustrais mon ?me ? leurs ravages, aux lionceaux mon unique.
Je rendrai gr?ce dans la grande assembl?e, dans un peuple nombreux je te louerai.
Que ne puissent rire de moi ceux qui m'en veulent ? tort, ni se faire des clins d'œil ceux qui me ha?ssent sans cause!
Ce n'est point de la paix qu'ils parlent aux paisibles de la terre; ils ruminent de perfides paroles,
la bouche large ouverte contre moi; ils disent : Ha! ha! notre œil a vu!
Tu as vu, Yahv?, ne te tais plus, Seigneur, ne sois pas loin de moi;
?veille-toi, l?ve-toi, pour mon droit, Seigneur mon Dieu, pour ma cause;
juge-moi selon ta justice, Yahv? mon Dieu, qu'ils ne se rient de moi!
Qu'ils ne disent en leur cœur : Ha! ma foi! qu'ils ne disent : Nous l'avons englouti!
Honte et d?shonneur ensemble sur ceux qui rient de mon malheur; que honte et confusion les couvrent, ceux qui se grandissent ? mes d?pens!
"Rires et cris de joie pour ceux-l? que r?jouit ma justice, ceux-l?, qu'ils disent constamment "Grand est Yahv? que r?jouit la paix de son serviteur!"
Et ma langue redira ta justice, tout le jour, ta louange.
La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).
Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".
Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.
Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).
La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.
Pour les malades, à la mémoire des défunts, pour la paix
