Parole de Dieu chaque jour

Prière avec les saints
Parole de dieu chaque jour

Prière avec les saints

Mémoire de saint Joseph travailleur et fête du travail. Pour les juifs, c'est le jour de la mémoire de la Shoah, en souvenir de l'extermination de leur peuple dans les camps nazis. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec les saints
Mercredi 1 mai

Mémoire de saint Joseph travailleur et fête du travail. Pour les juifs, c’est le jour de la mémoire de la Shoah, en souvenir de l’extermination de leur peuple dans les camps nazis.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous êtes une race élue,
une nation sainte, un sacerdoce royal,
peuple acquis par Dieu
pour proclamer ses louanges

Alléluia, alléluia, alléluia.

Philippiens 1,12-26

Je désire que vous le sachiez, frères, mon affaire a tourné plutôt au profit de l'Évangile :

en effet, dans tout le Prétoire et partout ailleurs, mes chaînes ont acquis, dans le Christ, une vraie notoriété,

et la plupart des frères, enhardis dans le Seigneur du fait même de ces chaînes, redoublent d'une belle audace à proclamer sans crainte la Parole.

Certains, il est vrai, le font par envie, en esprit de rivalité, mais pour les autres, c'est vraiment dans de bons sentiments qu'ils prêchent le Christ.

Ces derniers agissent par charité, sachant bien que je suis voué à défendre ainsi l'Évangile ;

quant aux premiers, c'est par esprit d'intrigue qu'ils annoncent le Christ ; leurs intentions ne sont pas pures : ils s'imaginent ainsi aggraver le poids de mes chaînes.

Mais qu'importe ? Après tout, d'une manière comme de l'autre, hypocrite ou sincère, le Christ est annoncé, et je m'en réjouis. Je persisterai même à m'en réjouir,

car je sais que cela servira à mon salut, grâce à vos prières et au secours de l'Esprit de Jésus Christ qui me sera fourni ;

telle est l'attente de mon ardent espoir : rien ne me confondra, je garderai au contraire toute mon assurance et, cette fois-ci comme toujours, le Christ sera glorifié dans mon corps, soit que je vive soit que je meure.

Pour moi, certes, la Vie c'est le Christ et mourir représente un gain.

Cependant, si la vie dans cette chair doit me permettre encore un fructueux travail, j'hésite à faire un choix...

Je me sens pris dans cette alternative : d'une part, j'ai le désir de m'en aller et d'être avec le Christ, ce qui serait, et de beaucoup, bien préférable ;

mais de l'autre, demeurer dans la chair est plus urgent pour votre bien.

Au fait, ceci me persuade : je sais que je vais rester et demeurer près de vous tous pour votre avancement et la joie de votre foi,

afin que mon retour et ma présence parmi vous soient pour vous un nouveau sujet de fierté dans le Christ Jésus.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous serez saints,
parce que je suis Saint, dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Paul est animé d’un grand désir et d’une forte passion pour l’Évangile, pour lequel il dépense toute sa vie. Les Actes des Apôtres et ses Lettres en sont le témoignage évident. L’apôtre écrit aux chrétiens de Philippes que le devoir des disciples de Jésus consiste précisément en ceci : témoigner de l’Évangile. C’est un devoir fondamental et indispensable au point qu’il déclare : « Après tout, d’une manière comme de l’autre, hypocrite ou sincère, le Christ est annoncé, et je m’en réjouis. Je persisterai même à m’en réjouir » (v. 18). Communiquer l’Évangile, c’est en effet faire connaître, par nos paroles et par notre vie, l’amour de Dieu qui s’est révélé de manière définitive dans le Seigneur Jésus. Cette passion de Paul interroge profondément les chrétiens du début de ce nouveau siècle. N’avons-nous pas souvent délégué à d’autres ce devoir, que Dieu a, au contraire, confié à chaque disciple, sans aucune exclusion ? Chacun, en effet, en lisant les pages de la Lettre aux Philippiens, devrait pouvoir dire : « Pour moi, certes, la Vie, c’est le Christ, et mourir représente un gain ». Si le Seigneur nous donne de vivre, nous vivons pour le Seigneur et pour l’Évangile, car ce n’est qu’ainsi que nous pouvons être vraiment une aide pour les autres et pour le monde.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.