Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour

Prière de la vigile

Mémoire de saint Étienne (+1038), roi de Hongrie. Il se convertit à l'Évangile et favorisa l'évangélisation du pays. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 16 août

Mémoire de saint Étienne (+1038), roi de Hongrie. Il se convertit à l’Évangile et favorisa l’évangélisation du pays.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Matthieu 19,13-15

Alors des petits enfants lui furent présentés, pour qu'il leur imposât les mains en priant ; mais les disciples les rabrouèrent.

Jésus dit alors : " Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux. "

Puis il leur imposa les mains et poursuivit sa route.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Quelle belle et tendre image que celle de Jésus entouré d’enfants. Les disciples qui avaient vu Jésus sollicité par une longue file de malades ne comprennent pas quand ils voient cette nuée d’enfants se presser autour de Jésus et ils cherchent à les éloigner. Ils s’imaginent que l’arrivée sans doute désordonnée des enfants vers ce maître singulier le dérange. Mais Jésus les arrête, et leur reproche de rabrouer les enfants : « Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume des Cieux ». Quand les enfants s’approchent de lui, « il leur impose les mains ». Il les protège comme il protège et aide tous ceux qui sont faibles et sans défense. Pensons aux millions d’enfants abandonnés, qui meurent de faim, souffrent à cause de la guerre, à ceux qui sont exploités ou violentés, même dans les sociétés du monde riche. Ces enfants sont souvent seuls et abandonnés, sans personne pour s’occuper d’eux et les protéger. Il arrive, hélas, qu’ils soient gravement blessés dans leur corps et leur esprit, y compris par ceux qui devraient les aimer et les protéger. Pour Jésus, ce sont des enfants à aimer, à protéger, à faire grandir avec beaucoup d’amour. Les disciples les rabrouent : ils ne leur permettent pas de s’approcher, ils veulent les empêcher de recommencer, comme s’il était inconvenant pour un petit, pour celui qui ne compte pas de demander. Jésus le leur reproche. Il ne veut pas que les disciples les renvoient et, suivant la mentalité du monde, qu’ils soient forts avec les faibles et lâches avec les puissants. Les enfants sont un exemple à suivre de près parce que : « C’est à leurs semblables qu’appartient le Royaume des cieux ». Les adultes doivent apprendre des enfants la simplicité et l’ouverture de cœur nécessaires à ceux qui veulent accueillir le Royaume des cieux, le message évangélique. C’est le contraire de l’orgueil et de l’autosuffisance dont nous nous glorifions souvent, nous adultes. C’est une invitation adressée à tous d’accueillir avec disponibilité l’Évangile et à nous pencher avec plus de générosité sur les enfants d’aujourd’hui afin qu’ils grandissent non pas à l’école de la violence et de l’amour exclusif d’eux-mêmes, mais à l’école de l’Évangile de l’amour. La voie de l’enfance est celle de l’humilité, de la simplicité, qui accepte de se faire aider, de dépendre du père, de se confier à la mère. L’attitude hautaine des disciples finit par blesser les petits. Or ceux-ci se sentent vite humiliés. Commençons toujours par ceux qui ont besoin de protection et d’amour parce que nous en avons nous-mêmes besoin.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.